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ESPAGNE. 48 heures après la proclamation des résultats d'un référendum contesté, Carles Puigdemont, président de la région de Catalogne, avait demandé "une médiation qui nécessite un troisième acteur qui doit être international pour être efficace" dans le conflit qui l'oppose au gouvernement espagnol.
Il reprochait notamment la violence avec laquelle les gardes civils espagnols ont tenté de s'opposer à la tenue du référendum sur l'indépendance de la région autonome mais entend également trouver une solution à l'après-référendum. En attendant, mardi 3 octobre 2017, un mouvement de grève générale se déroule en Catalogne avec, à Barcelone, la fermeture partielle du métro, des supermarchés, des services publics, des administrations, des musées. Le club de football du FC Barcelone aurait même annulé ses entraînements. Près de 300 000 personnes ont manifesté dans la capitale catalane.
Le Parlement européen, à l'appel de trois de ses partis, a décidé de se saisir de la question en organisant un débat mercredi 4 octobre 2017 dans l'après-midi sur le thème "Constitution, état de droit et droits fondamentaux en Espagne à la lumière des récents événements en Catalogne".
La Commission européenne se trouve elle, tout comme Emmanuel Macron le président français, dans la droite ligne de la position de Madrid. Bruxelles - qui craint la contagion non seulement à d'autres régions espagnoles mais aussi à d'autres pays européens - estimait lundi 2 octobre 2017 qu'"en vertu de la Constitution espagnole, le scrutin organisé hier n'était pas légal". Elle prévient en outre que "si un référendum était organisé d'une façon qui serait conforme à la Constitution espagnole, cela signifierait que le territoire qui partirait se retrouverait en dehors de l'Union européenne". Dans le même communiqué, la Commission estime que "dans les temps actuels, nous avons besoin d'unité et de stabilité, et non de division et de fragmentation".
Reste que la Commission, à l'image de l'Organisation des Nations Unies (ONU) qui réclame une enquête, regrette les violences. "Nous appelons tous les acteurs concernés à sortir au plus vite de la confrontation pour revenir au dialogue. la violence ne peut jamais être un instrument politique".
Il reprochait notamment la violence avec laquelle les gardes civils espagnols ont tenté de s'opposer à la tenue du référendum sur l'indépendance de la région autonome mais entend également trouver une solution à l'après-référendum. En attendant, mardi 3 octobre 2017, un mouvement de grève générale se déroule en Catalogne avec, à Barcelone, la fermeture partielle du métro, des supermarchés, des services publics, des administrations, des musées. Le club de football du FC Barcelone aurait même annulé ses entraînements. Près de 300 000 personnes ont manifesté dans la capitale catalane.
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La Commission européenne se trouve elle, tout comme Emmanuel Macron le président français, dans la droite ligne de la position de Madrid. Bruxelles - qui craint la contagion non seulement à d'autres régions espagnoles mais aussi à d'autres pays européens - estimait lundi 2 octobre 2017 qu'"en vertu de la Constitution espagnole, le scrutin organisé hier n'était pas légal". Elle prévient en outre que "si un référendum était organisé d'une façon qui serait conforme à la Constitution espagnole, cela signifierait que le territoire qui partirait se retrouverait en dehors de l'Union européenne". Dans le même communiqué, la Commission estime que "dans les temps actuels, nous avons besoin d'unité et de stabilité, et non de division et de fragmentation".
Reste que la Commission, à l'image de l'Organisation des Nations Unies (ONU) qui réclame une enquête, regrette les violences. "Nous appelons tous les acteurs concernés à sortir au plus vite de la confrontation pour revenir au dialogue. la violence ne peut jamais être un instrument politique".