
Le Parlement européen dresse le bilan des réformes en vue de l'élargissement à quatre pays des Balkans (photo F.Dubessy)
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BALKANS. Dans quatre résolutions adoptées à main levée mercredi 11 mars 2015, le Parlement européen souligne les "problèmes persistants concernant l'état de droit, la corruption, la discrimination, la vitesse des réformes structurelles et la polarisation des politiques" dans les pays des Balkans, candidats à l'élargissement. Mais la Serbie, le Kosovo, le Monténégro et l'Ancienne république yougoslave de Macédoine, se trouvent tous sur la bonne voie pour intégrer l'Union européenne selon les députés européens.
Les députés européens demande à la Serbie d' "agir davantage pour réformer le système judiciaire, accroître la transparence quant à la propriété des médias, et intensifier ses efforts pour aligner ses politiques étrangère et de sécurité sur celles de l'UE, notamment à l'égard de la Russie." le Parlement "salue l'engagement du nouveau gouvernement serbe envers le processus d'intégration européenne, ainsi que son approche constructive en ce qui concerne les relations avec les pays voisins." La reprise des négociations de haut niveau entre Belgrade et Pristina vont dans le bon sens. Pour le rapporteur en charge de ce pays, David McAllister, "le train de Belgrade a débuté son voyage vers Bruxelles."
Le Parlement européen attend du gouvernement du Kosovo qu'il considère comme principales priorités, l'état de droit, l'indépendance du système judiciaire et les mesures efficaces de lutte contre la corruption. "L'UE devrait accélérer le processus de libéralisation des visas pour le Kosovo" précise le rapporteur Ulrike Lunacek.
Le Monténégro fait partie des bons élèves et Bruxelles reconnaît son "rôle actuel de premier plan en tant que seul pays de la région à ouvrir et clôturer provisoirement des chapitres de négociation avec l'UE." Tout en demandant des progrès pour la lutte contre la corruption, l'indépendance du système judiciaire et la garantie de la liberté d'expression et des médias.
Le gouvernement et l'opposition de l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM) sont appelés à "joindre leurs forces pour accélérer le projet européen et assurer une coopération politique constructive."
Dans leur résolution, les élus européens se fâchent aussi affirmant demander "pour la neuvième fois au Conseil (ndlr européen) de fixer une date, sans plus tarder, pour lancer les négociations d'adhésion avec Skopje, sans quoi il risque de saper la crédibilité de la politique d'élargissement de l'UE." Tout bute sur la question du nom de ce pays et le conflit politique avec la Grèce qui refuse que l'ARYM s'appelle Macédoine. "Nous donnons notre plein soutien à la perspective européenne de la Macédoine... Un pays stable et prospère est dans l'intérêt de ses voisins et de l'Europe dans son ensemble" commente le rapporteur Ivo Vajgl.
Les députés européens demande à la Serbie d' "agir davantage pour réformer le système judiciaire, accroître la transparence quant à la propriété des médias, et intensifier ses efforts pour aligner ses politiques étrangère et de sécurité sur celles de l'UE, notamment à l'égard de la Russie." le Parlement "salue l'engagement du nouveau gouvernement serbe envers le processus d'intégration européenne, ainsi que son approche constructive en ce qui concerne les relations avec les pays voisins." La reprise des négociations de haut niveau entre Belgrade et Pristina vont dans le bon sens. Pour le rapporteur en charge de ce pays, David McAllister, "le train de Belgrade a débuté son voyage vers Bruxelles."
Le Parlement européen attend du gouvernement du Kosovo qu'il considère comme principales priorités, l'état de droit, l'indépendance du système judiciaire et les mesures efficaces de lutte contre la corruption. "L'UE devrait accélérer le processus de libéralisation des visas pour le Kosovo" précise le rapporteur Ulrike Lunacek.
Le Monténégro fait partie des bons élèves et Bruxelles reconnaît son "rôle actuel de premier plan en tant que seul pays de la région à ouvrir et clôturer provisoirement des chapitres de négociation avec l'UE." Tout en demandant des progrès pour la lutte contre la corruption, l'indépendance du système judiciaire et la garantie de la liberté d'expression et des médias.
Le gouvernement et l'opposition de l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM) sont appelés à "joindre leurs forces pour accélérer le projet européen et assurer une coopération politique constructive."
Dans leur résolution, les élus européens se fâchent aussi affirmant demander "pour la neuvième fois au Conseil (ndlr européen) de fixer une date, sans plus tarder, pour lancer les négociations d'adhésion avec Skopje, sans quoi il risque de saper la crédibilité de la politique d'élargissement de l'UE." Tout bute sur la question du nom de ce pays et le conflit politique avec la Grèce qui refuse que l'ARYM s'appelle Macédoine. "Nous donnons notre plein soutien à la perspective européenne de la Macédoine... Un pays stable et prospère est dans l'intérêt de ses voisins et de l'Europe dans son ensemble" commente le rapporteur Ivo Vajgl.