ESPAGNE. Roger Torrent a été élu, mercredi 17 janvier 2018, président du Parlement de Catalogne. Cet homme de trente-huit ans, élu de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC - Esquerra Republicana de Catalunya) succède à Carme Forcadell au "perchoir" de l'assemblée catalane. Il a été désigné par soixante-cinq voix contre cinquante-six et surtout grâce à huit votes blancs des élus du groupe Catalunya en Comun.
Le désormais plus jeune président de l'histoire du Parlement de Catalogne est maire de Sarrià de Ter (banlieue de Gerone). Il est l'homme qui avait demandé le vote à bulletin secret lors du scrutin pour la déclaration unilatérale d'indépendance. Il a désormais la délicate tâche de mener les négociations pour l'élection du futur président de la Generalitat (région) d'ici les deux prochaines semaines.
Dans son discours d'investiture, Roger Torrent a tenu à rappeler que "trois membres de cette chambre se trouvent actuellement en détention préventive : Oriol Junqueras, Joaquim Forn, Jordi Sanchez. Une détention préventive qui de l'avis d'un grand nombre de juristes et d'experts en droit est totalement injustifiée. Et cela les empêche d'exercer pleinement et librement leurs droits politiques et les droits politiques de tous ceux qu'ils représentent." Et d'évoquer également "cinq autre députés : Comin, Ponsati, Puig, Serret et le président Puigdemont (qui) sont à Bruxelles et risquent de subir le même traitement s'ils retournent dans leur pays."
Le désormais plus jeune président de l'histoire du Parlement de Catalogne est maire de Sarrià de Ter (banlieue de Gerone). Il est l'homme qui avait demandé le vote à bulletin secret lors du scrutin pour la déclaration unilatérale d'indépendance. Il a désormais la délicate tâche de mener les négociations pour l'élection du futur président de la Generalitat (région) d'ici les deux prochaines semaines.
Dans son discours d'investiture, Roger Torrent a tenu à rappeler que "trois membres de cette chambre se trouvent actuellement en détention préventive : Oriol Junqueras, Joaquim Forn, Jordi Sanchez. Une détention préventive qui de l'avis d'un grand nombre de juristes et d'experts en droit est totalement injustifiée. Et cela les empêche d'exercer pleinement et librement leurs droits politiques et les droits politiques de tous ceux qu'ils représentent." Et d'évoquer également "cinq autre députés : Comin, Ponsati, Puig, Serret et le président Puigdemont (qui) sont à Bruxelles et risquent de subir le même traitement s'ils retournent dans leur pays."
Restaurer la souveraineté du Parlement
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Politologue de formation, Roger Torrent va devoir habillement arbitrer les premières sessions parlementaires - qui vont décider de l'avenir de la région de 7,5 millions d'habitants (16% des Espagnols) - et tenter de reprendre le contrôle sur un territoire toujours sous tutelle de Madrid. "La normalité institutionnelle nécessaire doit être retrouvée pour être au service du pays et répondre efficacement aux demandes et à la volonté des citoyens (...) C'est à nous de restaurer, renforcer et préserver la souveraineté du Parlement", souligne Roger Torrent.
Le nouveau président pourrait aussi préparer en sous-main le retour de Carles Puigdemont, président déchu de la Generalitat et toujours en exil à Bruxelles.
Le nouveau président pourrait aussi préparer en sous-main le retour de Carles Puigdemont, président déchu de la Generalitat et toujours en exil à Bruxelles.