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ESPAGNE. Roger Torrent, le tout nouveau président du Parlement catalan a financement décidé, mardi 30 janvier 2018, de ne pas aller à l'affrontement avec les autorités judiciaires espagnoles. Alors que la Cour constitutionnelle avait stipulé, samedi 27 janvier 2018, l'illégalité de toute session d'investiture à la présidence de la Catalogne sans autorisation judiciaire préalable, il a sobrement indiqué en début d'après-midi que "la séance plénière d'aujourd'hui est reportée." Sans préciser de nouvelle date.
Le bras de fer avec Madrid n'aura donc pas lieu. Toujours en exil à Bruxelles, Carles Puigdemont est promis au siège de président de la Catalogne (Generalitat). La Cour constitutionnelle exige qu'il demande en personne au juge de la Cour suprême - en charge de l'enquête qui le touche pour avoir organisé un référendum d'autodétermination et prononcé l'indépendance de sa région -, l'autorisation de comparaître devant la Chambre.
Ses partisans spéculaient sur son retour, mardi 30 janvier 2018, pour faire un pied de nez aux autorités espagnoles. Il est d'ailleurs toujours introuvable et reste ambigu sur sa localisation avec la publication, lundi 29 janvier 2018 sur son compte Instagram, d'une photo d'une avenue de Barcelone.
Mais, Le gouvernement espagnol a bien souligné qu'en aucun cas il ne pourrait être investi depuis la Belgique. Et c'est bien là que se trouve le noeud du problème car, si le chef de file des indépendantistes met le pied en Espagne, il n'atteindra jamais Barcelone et son Parlement mais rejoindra tout de suite la case prison.
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Mais, Le gouvernement espagnol a bien souligné qu'en aucun cas il ne pourrait être investi depuis la Belgique. Et c'est bien là que se trouve le noeud du problème car, si le chef de file des indépendantistes met le pied en Espagne, il n'atteindra jamais Barcelone et son Parlement mais rejoindra tout de suite la case prison.
Pas d'autre candidat à l'investiture
De son côté, Roger Torrent n'avait pas beaucoup de choix en l'absence de Carles Puigdemont. Mariano Rajoy avait été très clair sur le sujet : "s'il ne respecte pas une résolution des tribunaux, le président du Parlement pourrait sans doute être tenu pour responsable." Une menace même pas voilée alors que la Catalogne se trouve toujours sous tutelle de Madrid.
Le jeune président du Parlement veut un débat d'investiture serein et fustige la Cour constitutionnelle espagnole - accusée de "violer les droits de millions de Catalans (NDLR : Ceux qui ont votés pour lui) - mais aussi le gouvernement espagnol et le Tribunal constitutionnel qui n'ont pas à "décider qui doit être le président de Catalogne." Il affirme qu'il ne "présentera pas d'autre candidat à l'investiture. Carles Puigdemont a toute légitimité pour être candidat et il en a le droit." Le président du Parlement s'est par ailleurs "engagé à lui garantir son immunité comme celle de tous les députés dans l'exercice de leurs droits politiques au Parlement de Catalogne."
Lire aussi : Le Parlement catalan se donne une nouvelle fois un président indépendantiste
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