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ALGERIE. Finalement, selon les derniers chiffres communiqués par l’Office national des statistiques (ONS), la croissance du PIB de l'Algérie n'est pas de 3,6% en 2016, comme annoncé en début d'année, mais de seulement 3,3%. Un chiffre inférieur au + 3,7% de 2015 (source ONS), faible compte tenu de la croissance démographique du pays.
Pourtant, sans retrouver les sommets de 2014 (110 $ le baril), le pétrole a vu son cours remonter légèrement en 2016, passant de 30 $ à 50 $ le baril. Le secteur des hydrocarbures a apporté 7,7% de croissance au PIB algérien en 2016 (0,2% en 2015), mais l'agriculture et l'industrie patinent, alors que les importations reculent fortement du fait de la mise en place de quotas.
Face à l'évaporation de ses réserves de change, passées de 200 mrds $ en 2014 à 114 mrds $ en 2016, l'Algérie n'a eu d'autres choix que de tenter de réduire ses dépenses publiques et ses importations. Avec des résultats mitigés.
Si l'impact sur le PIB est négatif, celui sur le déficit du commerce extérieur reste à démontrer. Sur les sept premiers mois de 2017, le déficit de la balance commerciale recule de 42% par rapport à la même période en 2016. Un succès à relativiser car la quasi-totalité des quatre milliards économisés résulte de la remontée du cours du baril et donc ne doit rien à la politique économique du gouvernement algérien. La voie d'eau reste tout de même très importante avec un déficit commercial de 6,17 mrds $ (10,61 en 2016). En fait, le volume d'importations semble à peu près stabilisé (26, 87 mrds $ sur les sept premiers mois de 2017 contre 27,17 mrds $ pour la même période en 2016).
Sauf énorme surprise, les réserves de changes de l'Algérie passeront sous la barre symbolique des 100 mrds $ en 2017. Le spectre d'un recours au Fonds Monétaire International s'approche dangereusement.
Pourtant, sans retrouver les sommets de 2014 (110 $ le baril), le pétrole a vu son cours remonter légèrement en 2016, passant de 30 $ à 50 $ le baril. Le secteur des hydrocarbures a apporté 7,7% de croissance au PIB algérien en 2016 (0,2% en 2015), mais l'agriculture et l'industrie patinent, alors que les importations reculent fortement du fait de la mise en place de quotas.
Face à l'évaporation de ses réserves de change, passées de 200 mrds $ en 2014 à 114 mrds $ en 2016, l'Algérie n'a eu d'autres choix que de tenter de réduire ses dépenses publiques et ses importations. Avec des résultats mitigés.
Si l'impact sur le PIB est négatif, celui sur le déficit du commerce extérieur reste à démontrer. Sur les sept premiers mois de 2017, le déficit de la balance commerciale recule de 42% par rapport à la même période en 2016. Un succès à relativiser car la quasi-totalité des quatre milliards économisés résulte de la remontée du cours du baril et donc ne doit rien à la politique économique du gouvernement algérien. La voie d'eau reste tout de même très importante avec un déficit commercial de 6,17 mrds $ (10,61 en 2016). En fait, le volume d'importations semble à peu près stabilisé (26, 87 mrds $ sur les sept premiers mois de 2017 contre 27,17 mrds $ pour la même période en 2016).
Sauf énorme surprise, les réserves de changes de l'Algérie passeront sous la barre symbolique des 100 mrds $ en 2017. Le spectre d'un recours au Fonds Monétaire International s'approche dangereusement.