FRANCE. Le 28 octobre 2012 à 3h du matin, la tempête qui sévit à Marseille, avec des vents de plus de 100 km/h, a rompu les amarres du Napoléon Bonaparte, fleuron de la flotte de la SNCM (Société Nationale Corse Méditerranée).
Le Napoléon Bonaparte a été drossé sur un quai voisin (poste 40). Le choc " a provoqué l'inondation de deux compartiments étanches", explique un communiqué de la SNCM. Trois remorqueurs le maintiennent contre le quai. La voie d'eau se situe sous la ligne de flottaison et provoque une gîte de 15°. La salle des machines serait inondée. Les opérations de pompage doivent commencer dans l'après-midi. Il faudra ensuite pomper les hydrocarbures pour l'alléger avant de s'attaquer aux travaux de colmatage.
Le Napoléon Bonaparte a été drossé sur un quai voisin (poste 40). Le choc " a provoqué l'inondation de deux compartiments étanches", explique un communiqué de la SNCM. Trois remorqueurs le maintiennent contre le quai. La voie d'eau se situe sous la ligne de flottaison et provoque une gîte de 15°. La salle des machines serait inondée. Les opérations de pompage doivent commencer dans l'après-midi. Il faudra ensuite pomper les hydrocarbures pour l'alléger avant de s'attaquer aux travaux de colmatage.
Opération de pompage
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Selon nos informations, le Napoléon Bonaparte, qui a déjà rompu à deux autres reprises ses amarres, bloquait le chenal du port de Marseille et empêchait l'accès au terminal roulier. Puis il a été remorqué au terminal du Cap Pinède, dégageant le chenal. Le trafic reste toutefois détourné sur Toulon en raison des conditions météorologiques.
Quatre navires de croisière devaient accoster à Marseille ce dimanche. Un poste de commandement des marins pompiers, des grues et une dizaine de véhicules d'intervention sont sur place. Une cellule de crise gère la situation.
Le navire n'était pas en exploitation. La SNCM ne déplore aucun blessé. Mis en service en 1996 après un investissement de 211 M€, le Napoléon Bonaparte ressemble plus à un navire de croisière qu'à un ferry. Avec 172 mètres de long, 450 cabines et 12 suites, 11 ponts, il n'a jamais été rentabilisé, car mal adapté à la desserte de la Corse.
Quatre navires de croisière devaient accoster à Marseille ce dimanche. Un poste de commandement des marins pompiers, des grues et une dizaine de véhicules d'intervention sont sur place. Une cellule de crise gère la situation.
Le navire n'était pas en exploitation. La SNCM ne déplore aucun blessé. Mis en service en 1996 après un investissement de 211 M€, le Napoléon Bonaparte ressemble plus à un navire de croisière qu'à un ferry. Avec 172 mètres de long, 450 cabines et 12 suites, 11 ponts, il n'a jamais été rentabilisé, car mal adapté à la desserte de la Corse.
Coup dur
Il s'agit d'un nouveau coup dur pour la SNCM. Privatisée en 2005 pour devenir une filiale de Véolia, la SNCM n'a jamais trouvé l'équilibre financier, avec des pertes annuelles de 10 à 15 M€. Après avoir tenté sans succès de la vendre, Veolia va d'ailleurs la sortir de sa filiale Veolia Transdev pour la gérer directement.
La SNCM finance ses liaisons vers la Corse en partie grâce aux subventions de continuité territoriale. L'assemblée territoriale corse en charge du dossier a prévu de réduire considérablement le champ de cette subvention, excluant notamment les périodes de pointe en été.
Or ces deux navires passagers, le Napoléon Bonaparte et le Danielle Casanova ne fonctionnent à plein que durant l'été. Leur vente semble donc inévitable. Le sinistre du Napoléon Bonaparte vient brouiller les cartes. Selon le quotidien La Provence, le navire coterait 65 M€ sur le marché de l'occasion maritime.
La SNCM finance ses liaisons vers la Corse en partie grâce aux subventions de continuité territoriale. L'assemblée territoriale corse en charge du dossier a prévu de réduire considérablement le champ de cette subvention, excluant notamment les périodes de pointe en été.
Or ces deux navires passagers, le Napoléon Bonaparte et le Danielle Casanova ne fonctionnent à plein que durant l'été. Leur vente semble donc inévitable. Le sinistre du Napoléon Bonaparte vient brouiller les cartes. Selon le quotidien La Provence, le navire coterait 65 M€ sur le marché de l'occasion maritime.