
Au Maroc, 98% des échanges passent par les ports (Photo DR)
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MAROC. « Au Maroc, 98% des échanges extérieurs transitent par les ports (…) Il est nécessaire de développer les infrastructures de transit, les connectivités aux réseaux routiers et les zones logistiques », soulignait, fin avril, Jamal Benjelloun, directeur général de l’Agence nationale des ports (ANP), lors du premier Forum Afrique Développement organisé à Casablanca par le groupe Attijariwafa bank.
Depuis les réformes engagées en 2007 pour moderniser ses infrastructures portuaires, le Maroc a vu ses coûts logistiques quasiment diminuer de moitié pour atteindre 100 € l’EVP (équivalent vingt pieds, l'unité de mesure des conteneurs).
A Casablanca, la productivité des manutentionnaires a fortement augmenté (22 conteneurs par mouvement). Un troisième terminal est en construction. Le projet de complexe portuaire de Nador West Med, prévu pour le transbordement pétrolier, doit démarrer cette année. Au port de Tanger d’une capacité de 3,5 millions d’EVP doit s’ajouter 5 millions d’EVP à l’horizon 2014-2015, avec Tanger Med II.
Aujourd’hui, le royaume compte 34 ports dont 12 ouverts au commerce international.
Par ailleurs, le projet « Port Net » devrait permettre à terme une dématérialisation totale des procédures de dédouanement.
Mais cela ne suffit pas toujours.
Pour échapper à l’encombrement du port de Casablanca, la Compagnie fruitière qui commercialise 500 000 tonnes de fruits par an a choisi Agadir pour ses escales régulières, entre l’Afrique centrale et de l’Ouest et l’Europe. « 40% du coût de revient, c’est la logistique », indique Karim Dip, directeur général de Compagnie fruitière distribution Maroc (CFDM).
Depuis les réformes engagées en 2007 pour moderniser ses infrastructures portuaires, le Maroc a vu ses coûts logistiques quasiment diminuer de moitié pour atteindre 100 € l’EVP (équivalent vingt pieds, l'unité de mesure des conteneurs).
A Casablanca, la productivité des manutentionnaires a fortement augmenté (22 conteneurs par mouvement). Un troisième terminal est en construction. Le projet de complexe portuaire de Nador West Med, prévu pour le transbordement pétrolier, doit démarrer cette année. Au port de Tanger d’une capacité de 3,5 millions d’EVP doit s’ajouter 5 millions d’EVP à l’horizon 2014-2015, avec Tanger Med II.
Aujourd’hui, le royaume compte 34 ports dont 12 ouverts au commerce international.
Par ailleurs, le projet « Port Net » devrait permettre à terme une dématérialisation totale des procédures de dédouanement.
Mais cela ne suffit pas toujours.
Pour échapper à l’encombrement du port de Casablanca, la Compagnie fruitière qui commercialise 500 000 tonnes de fruits par an a choisi Agadir pour ses escales régulières, entre l’Afrique centrale et de l’Ouest et l’Europe. « 40% du coût de revient, c’est la logistique », indique Karim Dip, directeur général de Compagnie fruitière distribution Maroc (CFDM).
Stratégie nationale pour la logistique
Réduire le coût de la logistique de 20 à 15% du PIB en cinq ans, c’est donc l’objectif de la nouvelle stratégie nationale initiée par les autorités.
Pour y parvenir, le Maroc compte se doter de 70 plateformes logistiques interconnectées, réparties sur tout le territoire.
Les investissements requis par ce plan, supportés par l’Etat et les opérateurs privés, sont estimés à 60 mds de MAD (environ 5,34 mds€).
La première région concernée par cette stratégie est le Grand Casablanca, qui comptera huit plateformes sur 978 ha, dont un peu plus de 600 ha doivent être finalisés en 2015.
Ces plateformes constitueront une ceinture autour du principal pôle économique du pays et les points centraux d’organisation de la gestion des marchandises.
Outre Casablanca, les villes de Tanger, Marrakech, Fès, Meknès, Agadir sont concernées.
Cette nouvelle stratégie logistique devrait aussi permettre de réduire les émissions de CO² de 35% à l’horizon 2015.
Pour y parvenir, le Maroc compte se doter de 70 plateformes logistiques interconnectées, réparties sur tout le territoire.
Les investissements requis par ce plan, supportés par l’Etat et les opérateurs privés, sont estimés à 60 mds de MAD (environ 5,34 mds€).
La première région concernée par cette stratégie est le Grand Casablanca, qui comptera huit plateformes sur 978 ha, dont un peu plus de 600 ha doivent être finalisés en 2015.
Ces plateformes constitueront une ceinture autour du principal pôle économique du pays et les points centraux d’organisation de la gestion des marchandises.
Outre Casablanca, les villes de Tanger, Marrakech, Fès, Meknès, Agadir sont concernées.
Cette nouvelle stratégie logistique devrait aussi permettre de réduire les émissions de CO² de 35% à l’horizon 2015.