
Cité en exemple des PPP réussis au Maroc, le port de Tanger Med est régi par une société publique dont l'action est financée au 2/3 par l'Etat. (photo G. Tur)
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MAROC. « Certains secteurs font déjà appel aux PPP pour la réalisation de grands projets, nous souhaitons étendre et développer cette formule à d’autres secteurs, en particulier au secteur non marchand, aux secteurs sociaux », a insisté Najat Saher. La responsable de la cellule PPP au ministère marocain de l’Economie et des Finances s'exprimait lors du séminaire organisé par l’ambassade du Canada au Maroc et en Mauritanie, à Rabat, mardi 3 mars 2015, pour présenter l’expérience canadienne dans le secteur des partenariats publics-privés.
L’équipe de lobbyistes canadiens constituée de l’Institut pour le Partenariat Public Privé (IPP) et du cabinet de conseil Fakesen Martineau était dimanche en Algérie pour promouvoir ce type de partenariat très critiqué en France, mais aussi en Grande-Bretagne.
Loin de ces débats mais sans aveuglement, le Maroc a voté, en décembre 2014, une loi spécifique pour encadrer les partenariats public-privé. La semaine dernière, le décret d’application a été publié par le secrétariat général du gouvernement et devrait être bientôt adopté en Conseil de gouvernement. Le PPP est présenté comme le successeur heureux des très décriées délégations de services publics.
« Au Maroc, il existe des domaines où les PPP ont bien fonctionné comme le port de Jord Lasfar ou celui de Tanger Med. Il existe également deux cas d’autoroutes – entre Casablanca et El Jadida et entre Tetouan et Fnideq - où ils n’ont pas fonctionné », souligne Jamal Ramdane directeur de la stratégie au ministère de l’Equipement et des transports.
L’équipe de lobbyistes canadiens constituée de l’Institut pour le Partenariat Public Privé (IPP) et du cabinet de conseil Fakesen Martineau était dimanche en Algérie pour promouvoir ce type de partenariat très critiqué en France, mais aussi en Grande-Bretagne.
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« Au Maroc, il existe des domaines où les PPP ont bien fonctionné comme le port de Jord Lasfar ou celui de Tanger Med. Il existe également deux cas d’autoroutes – entre Casablanca et El Jadida et entre Tetouan et Fnideq - où ils n’ont pas fonctionné », souligne Jamal Ramdane directeur de la stratégie au ministère de l’Equipement et des transports.