
Discours de Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Maroc à la conférence sur le réchauffement climatique de Bonn (Photo unfccc).
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MAROC. Le Maroc a officialisé son engagement pour l’organisation de la COP 22 lundi 16 mai 2016 à Bonn où se tient la conférence sur le changement climatique (16-26 mai 2016). Cette signature intervient quelques semaines après que 176 pays, ainsi que l’UE, aient ratifié l’accord de Paris qui prévoit de limiter le réchauffement climatique entre 1,5 et 2°.
La COP 22 représente pour Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Maroc « une mise en action de la COP 21 », c'est-à-dire l’adoption de procédures et de mécanismes d’opérationnalisation de l’accord de Paris, mais aussi d’un plan d’action pour la période pré-2020 en faveur des pays les plus vulnérables.
Le comité de présidence de la Cop 22 a défini plusieurs initiatives. Tout d’abord la stimulation de la finance climatique. Pour cela, Salaheddine Mezouard souhaite la création d’un mécanisme d’optimisation de l’accès aux financements, le « Fast Track Finance Facility ». Un outil pour permettre aux pays peu développés un accès plus rapide à des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation.
La deuxième initiative concerne « l’agriculture africaine ». Là aussi, le comité veut accroître les financements pour réaliser une meilleure adaptation de l’Afrique et surtout de ses sols, aux changements climatiques.
La dernière initiative repose sur la préservation des zones oasiennes dans le monde, qui constituent des barrières naturelles contre la désertification.
Salaheddine Mezouard espère également obtenir des pays développés une réévaluation à la hausse de leurs participations financières.
La COP 22 représente pour Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Maroc « une mise en action de la COP 21 », c'est-à-dire l’adoption de procédures et de mécanismes d’opérationnalisation de l’accord de Paris, mais aussi d’un plan d’action pour la période pré-2020 en faveur des pays les plus vulnérables.
Le comité de présidence de la Cop 22 a défini plusieurs initiatives. Tout d’abord la stimulation de la finance climatique. Pour cela, Salaheddine Mezouard souhaite la création d’un mécanisme d’optimisation de l’accès aux financements, le « Fast Track Finance Facility ». Un outil pour permettre aux pays peu développés un accès plus rapide à des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation.
La deuxième initiative concerne « l’agriculture africaine ». Là aussi, le comité veut accroître les financements pour réaliser une meilleure adaptation de l’Afrique et surtout de ses sols, aux changements climatiques.
La dernière initiative repose sur la préservation des zones oasiennes dans le monde, qui constituent des barrières naturelles contre la désertification.
Salaheddine Mezouard espère également obtenir des pays développés une réévaluation à la hausse de leurs participations financières.