
Plante de cannabis (Photo DR)
MAROC. Selon le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Maroc reste l’un des plus grands producteurs au monde de cannabis et le premier exportateur en Europe, malgré l’importance prise ces dernières années par l’Afghanistan et l’Inde.
Au Maroc, 47 500 hectares de cannabis sont cultivés. Le royaume produit 760 tonnes de résine et 38 000 tonnes d’herbe de cannabis, rapportent les autorités marocaines.
Des chiffres en baisse, grâce à la politique d’éradication engagée sous la pression de l’Union européenne.
En 2005, 72 500 hectares étaient cultivés et 1 066 tonnes de résine produites.
Des chiffres à relativiser, puisqu’à contrario de l’Afghanistan, le Maroc ne permet plus à l’ONUDC d’effectuer des enquêtes de terrain conjointes. En 2005, l’antenne marocaine de l’Office des Nations unies a été fermée, sans explications.
Au Maroc, 47 500 hectares de cannabis sont cultivés. Le royaume produit 760 tonnes de résine et 38 000 tonnes d’herbe de cannabis, rapportent les autorités marocaines.
Des chiffres en baisse, grâce à la politique d’éradication engagée sous la pression de l’Union européenne.
En 2005, 72 500 hectares étaient cultivés et 1 066 tonnes de résine produites.
Des chiffres à relativiser, puisqu’à contrario de l’Afghanistan, le Maroc ne permet plus à l’ONUDC d’effectuer des enquêtes de terrain conjointes. En 2005, l’antenne marocaine de l’Office des Nations unies a été fermée, sans explications.
Reconversion difficile pour les paysans du Rif
Ne manquez pas !
Le cannabis est cultivé dans le nord du Maroc, dans la région du Rif, réputée rebelle à l’égard du pouvoir central.
À Ketama-Issaguen, fief historique, le cannabis se cultive depuis le 15e siècle. Dans la région près de 70% de la population en vit.
À l’indépendance, en 1956, les autorités marocaines ont interdit la culture du cannabis. Mais devant la colère des paysans rifains, elles ont fait marche arrière : le cannabis a ainsi été toléré dans cinq villages « historiques ». Depuis, les cultures se sont largement étendues en dehors de ces limites « permises », jusqu’à Chefchaouen et Larache.
Aujourd’hui, la reconversion des paysans rifains reste difficile. Les cultures alternatives essayées jusque-là ne permettent guère d’obtenir un revenu de remplacement.
Surtout, le véritable « business », fort lucratif, demeure entre les mains de barons locaux.
Lire aussi : Un village catalan vote en faveur d'une plantation de cannabis
À Ketama-Issaguen, fief historique, le cannabis se cultive depuis le 15e siècle. Dans la région près de 70% de la population en vit.
À l’indépendance, en 1956, les autorités marocaines ont interdit la culture du cannabis. Mais devant la colère des paysans rifains, elles ont fait marche arrière : le cannabis a ainsi été toléré dans cinq villages « historiques ». Depuis, les cultures se sont largement étendues en dehors de ces limites « permises », jusqu’à Chefchaouen et Larache.
Aujourd’hui, la reconversion des paysans rifains reste difficile. Les cultures alternatives essayées jusque-là ne permettent guère d’obtenir un revenu de remplacement.
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