
Le siège de l'Union africaine accueille son 30e sommet (photo : UA)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
MAROC. A un an tout juste de sa réintégration dans l'Union africaine (UA), le Maroc va prendre, en mars 2018, le siège réservé à l'Afrique du Nord au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'institution. Annoncée vendredi 26 janvier 2018 après un vote par le Conseil exécutif de l'UA réuni à Addis Abeba (39 voix pour et 16 abstentions soit à seulement trois voix près), la décision sera entérinée lundi 29 janvier 2018 par l'Assemblée générale de l'organisation panafricaine. La capitale éthiopienne accueille les 28 et 29 janvier 2018 le 30e sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernements de l'UA.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA comprend quinze membres, dix élus pour deux ans et cinq autres pour trois ans. Le Maroc dispose d'un mandat de deux ans (2018-2020) renouvelable. Le CPS peut décider du déploiement d'une force multinationale dans tout pays au nom de l'Union africaine. Le commissaire Paix et Sécurité est Algérien et son second mandat ne s'achèvera qu'en 2021.
Si Rabat se trouvait le seul candidat à ce fauteuil, il n'en marque pas moins un renforcement de la présence marocaine au sein de l'UA. "Il est normal que le Maroc puisse accéder aux différents organes et structures de l'organisation, d'autant plus que le Maroc a une contribution importante, connue et reconnue dans le domaine du maintien de la paix, et notamment en Afrique", souligne Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères.
En 1984, le Maroc avait quitté l'UA - qui s'appelait alors OUA pour Organisation de l'Unité Africaine - pour protester contre l'arrivée de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qu'il ne reconnaît pas et qui revendique une partie du Sahara occidental que Rabat considère comme son territoire.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA comprend quinze membres, dix élus pour deux ans et cinq autres pour trois ans. Le Maroc dispose d'un mandat de deux ans (2018-2020) renouvelable. Le CPS peut décider du déploiement d'une force multinationale dans tout pays au nom de l'Union africaine. Le commissaire Paix et Sécurité est Algérien et son second mandat ne s'achèvera qu'en 2021.
Si Rabat se trouvait le seul candidat à ce fauteuil, il n'en marque pas moins un renforcement de la présence marocaine au sein de l'UA. "Il est normal que le Maroc puisse accéder aux différents organes et structures de l'organisation, d'autant plus que le Maroc a une contribution importante, connue et reconnue dans le domaine du maintien de la paix, et notamment en Afrique", souligne Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères.
En 1984, le Maroc avait quitté l'UA - qui s'appelait alors OUA pour Organisation de l'Unité Africaine - pour protester contre l'arrivée de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qu'il ne reconnaît pas et qui revendique une partie du Sahara occidental que Rabat considère comme son territoire.