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Arcelor Mittal était monté au créneau en réfutant toute accusation de dumping au Maroc (photo Arcelor Mittal)
MAROC.Le ministère délégué marocain chargé du Commerce extérieur auprès du ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'lnvestissement et de l’Économie numérique a finalement décidé mardi 12 août 2014 de baisser les marges antidumping appliquées aux importations de tôles en acier laminé à chaud.
L'enquête ouverte le 21 janvier 2013 suite à la plainte pour dumping déposée par la société marocaine Maghreb Steel avait conclu à l'existence de dumping et mis en place provisoirement des marges antidumping, sortes de taxes à l'importation, allant jusqu'à 29,12%. S'en était suivi une levée de boucliers des compagnies étrangères touchées, comme Arcelor Mittal, mais également des industriels marocains de la métallurgie qui achetaient jusqu'alors les tôles dont ils avaient besoin aux sociétés européennes et turques à moindre coût.
L'enquête ouverte le 21 janvier 2013 suite à la plainte pour dumping déposée par la société marocaine Maghreb Steel avait conclu à l'existence de dumping et mis en place provisoirement des marges antidumping, sortes de taxes à l'importation, allant jusqu'à 29,12%. S'en était suivi une levée de boucliers des compagnies étrangères touchées, comme Arcelor Mittal, mais également des industriels marocains de la métallurgie qui achetaient jusqu'alors les tôles dont ils avaient besoin aux sociétés européennes et turques à moindre coût.
En établissant les marges antidumping, pour chaque importateur, entre 11 et 22,11%, le ministère a réalisé un compromis. "Le dommage important subi par l'industrie nationale prend la forme de retard important dans la création de branche de production nationale", maintient-il dans son avis final.
Le gouvernement veut croire que les difficultés de Maghreb Steel et de l'industrie nationale de la métallurgie sont dues aux prix cassés instaurés par la concurrence étrangère, mais la société marocaine a également lancé en 2012, un lourd investissement de 510 M€ au moment où les prix de l'acier s'effondraient. "Le timing de l’investissement était inadéquat, mais c’était difficilement prévisible… La crise qui a fortement impacté les industries dans le monde, et notamment le secteur de la sidérurgie, est arrivée au pire moment alors que les investissements avaient déjà été lancés", a reconnu Othman Benmlih, directeur général de Maghreb Steel, dans une interview au magazine Challenges. Les dettes du groupe à la fin 2012 s’élevaient déjà à 480 M€ soit 2,3 fois ses fonds propres.