
La forte sécheresse a nui aux rendements (photo : Ministère marocain de l'agriculture et de la pêche maritime)
MAROC. Confronté à la sécheresse et au coronavirus, le Maroc revoit sa prévision de croissance du PIB pour 2020 de 3,5% à 2%. L'agriculture emploie un tiers de la population active marocaine et représente 13% de son Produit intérieur brut (PIB). Les sécheresses à répétition, dues en partie au réchauffement climatique, constituent une véritable catastrophe pour le pays. La production de céréales pourrait baisser de moitié par rapport à 2019, pour passer difficilement la barre des trois millions de tonnes. En 2019, elle enregistrait déjà un recul de 49% (5,2 millions de tonnes) par rapport à 2018. Le secteur a perdu 85 000 emplois l'année dernière. L'exode rural atteint des sommets.
Même marasme dans le tourisme. Même si le royaume connaît officiellement moins d'une dizaine de cas, l'heure n'est pas aux voyages. Le Maroc pourrait perdre plus d'un million de touristes au premier semestre 2020, effaçant ainsi les gains de 2019. Si l'épidémie se poursuit après le mois de mai, la baisse dépassera largement ce chiffre.
Les mauvaises récoltent et la baisse du nombre de voyageurs vont durement impacter le taux de chômage et la balance commerciale marocaine. Les deux secteurs sont de grands consommateurs de main d’œuvre. Dans le même temps, le pays se voit privé d'une source importante de devises et doit importer massivement des produits de première nécessité comme le blé ou le maïs. En 2019, il a dépensé plus de 1,5 mrd$ pour ces deux denrées.
Même marasme dans le tourisme. Même si le royaume connaît officiellement moins d'une dizaine de cas, l'heure n'est pas aux voyages. Le Maroc pourrait perdre plus d'un million de touristes au premier semestre 2020, effaçant ainsi les gains de 2019. Si l'épidémie se poursuit après le mois de mai, la baisse dépassera largement ce chiffre.
Les mauvaises récoltent et la baisse du nombre de voyageurs vont durement impacter le taux de chômage et la balance commerciale marocaine. Les deux secteurs sont de grands consommateurs de main d’œuvre. Dans le même temps, le pays se voit privé d'une source importante de devises et doit importer massivement des produits de première nécessité comme le blé ou le maïs. En 2019, il a dépensé plus de 1,5 mrd$ pour ces deux denrées.