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MAROC. Le gazoduc transsaharien au départ du Nigeria s’arrêtera peut-être au Maroc. En présence du roi Mohammed VI et du ministre nigerian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain ont signé le 15 mai 2017 un accord concernant le lancement d’une étude de faisabilité. Le financement des 5 000 kilomètres du « West African Gas Pipeline » oscille entre 25 et 50 mrds $ (22 et 44 mrds€).
Le Royaume devance ainsi son principal concurrent l’Algérie.
En décembre 2016, Ithmar Capital (fonds souverain marocain) et la Nigeria Sovereign Investment Autority (fonds souverain nigerian) avait déjà franchi un premier pas en se mettant d’accord sur un partenariat pour réaliser cette infrastructure.
À terme, ce gazoduc reliant le Nigeria, le Bénin et le Togo devrait alimenter l’Europe au départ de l’Espagne. Le Nigeria produit à lui seul 30% des réserves continentales de gaz. Présents sur l’itinéraire, le Ghana et la Côte d’Ivoire sont deux consommateurs importants de cette ressource d’énergie.
Avec ce contrat, le Maroc espère peser un peu plus dans l'échiquier international. Sa position aux portes de l’Europe lui offre une position stratégique pour faire le lien entre l'Afrique et l'Europe. Une position intéressante aussi pour les producteurs d’hydrocarbures africains.
Le Maroc et le Nigeria veulent créer un marché régional compétitif de production d'électricité à destination de l'Europe. Un premier pas avant d'engager également l'ouest de l'Afrique dans le développement de l’industrie, des engrais et de l’agro-business.
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En décembre 2016, Ithmar Capital (fonds souverain marocain) et la Nigeria Sovereign Investment Autority (fonds souverain nigerian) avait déjà franchi un premier pas en se mettant d’accord sur un partenariat pour réaliser cette infrastructure.
À terme, ce gazoduc reliant le Nigeria, le Bénin et le Togo devrait alimenter l’Europe au départ de l’Espagne. Le Nigeria produit à lui seul 30% des réserves continentales de gaz. Présents sur l’itinéraire, le Ghana et la Côte d’Ivoire sont deux consommateurs importants de cette ressource d’énergie.
Avec ce contrat, le Maroc espère peser un peu plus dans l'échiquier international. Sa position aux portes de l’Europe lui offre une position stratégique pour faire le lien entre l'Afrique et l'Europe. Une position intéressante aussi pour les producteurs d’hydrocarbures africains.
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