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MAROC. Mohammed VI maintient la pression. Le roi a présidé samedi 27 septembre 2014, au palais royal de Casablanca, la cérémonie de lancement du Plan de développement du Grand Casablanca de 3 mrds€ (33,6 milliards de dirhams) pour les cinq ans à venir. Tous les secteurs de la ville devraient être touchés.
Dix conventions ont été signées entre différents ministères, la Wilaya, la commune urbaine et la région de Casablanca pour l’amélioration des conditions de vie des habitants, le renforcement de la mobilité au niveau de la région par l’extension notamment des lignes des tramways, la restructuration des zones industrielles actuelles et la construction de plusieurs infrastructures de loisir.
Un an plus tôt, le 11 octobre 2013, le roi Mohammed VI avait déjà pointé du doigt les difficultés de Casablanca. Ce plan vient en réponse à ses critiques sévères. « Casablanca est la ville des disparités sociales les plus criantes, où se côtoient les catégories riches et les classes pauvres. C'est la ville des gratte-ciel et des bidonvilles. C'est le centre de la finance et des affaires, mais aussi de la misère, du chômage et d'autres maux, sans parler des déchets et des ordures qui en ternissent la blancheur et entachent la réputation », avait souligné Mohammed VI en 2013 devant la Parlement marocain.
Déjà, en réaction, le 10 février 2013, le wali du Grand Casablanca, Khalid Safir, avec le président du Conseil de la Commune urbaine, Mohamed Sajid, avaient annoncé un plan d’urgence pour Casablanca. Le montant du budget consacré aux actions prioritaires s’élève d’ores et déjà à 254 M€ (2,82 milliards de dirhams) en 2014.
A titre de comparaison, en 2013, le budget de la Commune urbaine de Casablanca s’élevait, à plus de 271 M€ (3 milliards de dirhams), auxquels s’ajoutent, la même année plus de 3,7 M€ (41 millions de dirhams) de dépenses par le Conseil régional du Grand Casablanca dont l’excédent budgétaire est trois fois supérieur. En temps normal, l’ensemble des institutions en charge de la ville engagent donc sur cinq ans plus de 1,5 mrd€ (17 milliards de dirhams).
Reste, donc, à savoir de quels budgets (ministériels, communal ou régional) seront issus les 3 mrds € du Plan de développement du Grand Casablanca et s’ils sont mobilisés en plus des budgets annuels respectifs ou en leur sein. Dans tous les cas, le budget annuel dont bénéficie Casablanca sera doublé, voire triplé pour les cinq ans à venir.
Dix conventions ont été signées entre différents ministères, la Wilaya, la commune urbaine et la région de Casablanca pour l’amélioration des conditions de vie des habitants, le renforcement de la mobilité au niveau de la région par l’extension notamment des lignes des tramways, la restructuration des zones industrielles actuelles et la construction de plusieurs infrastructures de loisir.
Un an plus tôt, le 11 octobre 2013, le roi Mohammed VI avait déjà pointé du doigt les difficultés de Casablanca. Ce plan vient en réponse à ses critiques sévères. « Casablanca est la ville des disparités sociales les plus criantes, où se côtoient les catégories riches et les classes pauvres. C'est la ville des gratte-ciel et des bidonvilles. C'est le centre de la finance et des affaires, mais aussi de la misère, du chômage et d'autres maux, sans parler des déchets et des ordures qui en ternissent la blancheur et entachent la réputation », avait souligné Mohammed VI en 2013 devant la Parlement marocain.
Déjà, en réaction, le 10 février 2013, le wali du Grand Casablanca, Khalid Safir, avec le président du Conseil de la Commune urbaine, Mohamed Sajid, avaient annoncé un plan d’urgence pour Casablanca. Le montant du budget consacré aux actions prioritaires s’élève d’ores et déjà à 254 M€ (2,82 milliards de dirhams) en 2014.
A titre de comparaison, en 2013, le budget de la Commune urbaine de Casablanca s’élevait, à plus de 271 M€ (3 milliards de dirhams), auxquels s’ajoutent, la même année plus de 3,7 M€ (41 millions de dirhams) de dépenses par le Conseil régional du Grand Casablanca dont l’excédent budgétaire est trois fois supérieur. En temps normal, l’ensemble des institutions en charge de la ville engagent donc sur cinq ans plus de 1,5 mrd€ (17 milliards de dirhams).
Reste, donc, à savoir de quels budgets (ministériels, communal ou régional) seront issus les 3 mrds € du Plan de développement du Grand Casablanca et s’ils sont mobilisés en plus des budgets annuels respectifs ou en leur sein. Dans tous les cas, le budget annuel dont bénéficie Casablanca sera doublé, voire triplé pour les cinq ans à venir.