
Bien que la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akherbach, ait réitéré à Fès l'engagement fort et actif du Maroc en faveur de l’UPM, « les participants, de retour du second forum mondial de Fès sur l’UPM, étaient déçus », confie un cadre de la Caisse des dépôts et de gestion du Maroc (CDG) préférant garder l'anonymat.
Pour de nombreux participants et observateurs, l’agression israélienne contre Gaza survenue début 2009 conjuguée à la crise économique mondiale, qui mobilise toutes les énergies et assèche les financements, a enrayé la machine.
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L'UPM a rapporté des acquis
« La Ligue arabe avait salué et adopté le projet de l'UPM, étant donné son importance cruciale pour le développement de toute la région, mais la tragédie de Gaza a malheureusement influé sur son avancement », a-t-il indiqué.
Toutefois, « plus que toute autre institution, l’UPM a rapporté des acquis avant même d'être née. Pour la première fois, la Ligue arabe, avec toutes ses attributions, est acceptée au sein d’une instance du genre, c’est une première de voir un Secrétariat général adjoint constitué d’un Palestinien et d’un Israélien », a fait remarquer André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures.
Tournant décisif
« L’histoire de la Méditerranée arrive à un tournant décisif. Elle est victime de cette pénurie de régionalisation alors qu’elle doit faire face à cinq transitions majeures : énergétique, climatique, démographique, économique et politique. L’alternative apparait très claire, nous unir ou nous marginaliser », a plaidé de son côté Abdelhak Azzouzi, universitaire, président du Centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI), organisateur du Forum.
Du côté des opérateurs économiques, c’est le sentiment de rater un rendez-vous historique, économique, entre l’Europe et son pourtour méditerranéen.
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