
Le Maroc renforce son réseau de sous traitants automobile. Photo AMDI.
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MAROC. Le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies du Maroc et le Fonds Hassan II ont signé début août 2013 avec les sociétés Leoni Bouskoura, Leoni Ain Sebaa, Yazaki Morocco, Process Industriels Delsur, Centrale d’Equipement et de Carrosserie Industrielle et SNOP une série de contrats d'investissements portant sur l’extension ou la création de sites de production du secteur automobile. >
Après un investissement de 13,6 M€ dans l'extension de leurs sites, Leoni Bouskoura, Leoni Ain Sebaa et Yazaki Morocco produiront des câbles automobiles, essentiellement pour Renault et Peugeot. Les nouvelles chaînes de production nécessiteront à terme près de 900 embauches.
Dans la zone franche de Tanger, la nouvelle usine d’injection et d'assemblage des pièces en plastique de Process Industriels Delsur représente une enveloppe de 9,2 M€ et la création de 81 emplois.
Après un investissement de 5,7 M€ et une cinquantaine d'embauches, la CECI (Centrale d’Equipement et de Carrosserie Industrielle) fabriquera dans son nouveau site de production des composants pour véhicules utilitaires et semi-remorques.
Enfin, la société Snop va agrandir son usine d’emboutissage et découpe de pièces métalliques située dans la zone franche de Tanger. Le projet représente un coût de 3,6M€ et 40 créations d'emplois.
Après un investissement de 13,6 M€ dans l'extension de leurs sites, Leoni Bouskoura, Leoni Ain Sebaa et Yazaki Morocco produiront des câbles automobiles, essentiellement pour Renault et Peugeot. Les nouvelles chaînes de production nécessiteront à terme près de 900 embauches.
Dans la zone franche de Tanger, la nouvelle usine d’injection et d'assemblage des pièces en plastique de Process Industriels Delsur représente une enveloppe de 9,2 M€ et la création de 81 emplois.
Après un investissement de 5,7 M€ et une cinquantaine d'embauches, la CECI (Centrale d’Equipement et de Carrosserie Industrielle) fabriquera dans son nouveau site de production des composants pour véhicules utilitaires et semi-remorques.
Enfin, la société Snop va agrandir son usine d’emboutissage et découpe de pièces métalliques située dans la zone franche de Tanger. Le projet représente un coût de 3,6M€ et 40 créations d'emplois.
Formation

La Maroc multiplie les centres de formation aux métiers de l'automobile. Photo AMDI
La signature de ces six projets industriels suit de quelques jours l'annonce par le gouvernement marocain de la construction de trois centres de formation aux métiers de l'automobile. Les trois instituts mobiliseront près de 40 M€ d'argent public. Installés à Kénitra (Atlantic Free Zone), à Casablanca et dans la zone franche de Tanger, ils formeront annuellement plus de 3 000 personnes.
Le Maroc poursuit ainsi une stratégie qui a porté ses fruits avec Renault. Pour attirer le fabricant automobile, le royaume marocain a déroulé le tapis rouge : l'usine de Meloussa, près de Tanger, bénéficie de cinq ans d'exonération d'impôts, d'infrastructures de transports dopés, l'État finance l’Institut de formation des métiers de l’industrie automobile. Situé dans l’enceinte même de l'usine, l'IFMIA ne prend en charge que du personnel Renault. Mais il devrait s'ouvrir à terme aux autres entreprises du secteur automobile présentes dans la région.
Le Maroc tente, en développant la formation et la sous-traitance, d'attirer d’autres constructeurs automobiles. Le ministre de l’Industrie, Abdelkader Amara promet une implantation d'ici 2015. Mais la conjoncture internationale reste difficile.
Depuis 2010, l’industrie automobile crée au Maroc en moyenne chaque année 9 000 emplois. Elle représentait un milliard d'Euros d'exportations en 2009, plus de 2,3 milliards en 2012.
Le Maroc poursuit ainsi une stratégie qui a porté ses fruits avec Renault. Pour attirer le fabricant automobile, le royaume marocain a déroulé le tapis rouge : l'usine de Meloussa, près de Tanger, bénéficie de cinq ans d'exonération d'impôts, d'infrastructures de transports dopés, l'État finance l’Institut de formation des métiers de l’industrie automobile. Situé dans l’enceinte même de l'usine, l'IFMIA ne prend en charge que du personnel Renault. Mais il devrait s'ouvrir à terme aux autres entreprises du secteur automobile présentes dans la région.
Le Maroc tente, en développant la formation et la sous-traitance, d'attirer d’autres constructeurs automobiles. Le ministre de l’Industrie, Abdelkader Amara promet une implantation d'ici 2015. Mais la conjoncture internationale reste difficile.
Depuis 2010, l’industrie automobile crée au Maroc en moyenne chaque année 9 000 emplois. Elle représentait un milliard d'Euros d'exportations en 2009, plus de 2,3 milliards en 2012.