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LIBAN / FRANCE. Le tribunal de commerce de Paris a confié, lundi 20 juillet 2020, à l'entreprise familiale libanaise Benta Pharma les clefs du groupe pharmaceutique Famar, dernier fabricant français d'un médicament à base de chloroquine, la Nivaquine utilisée pour traiter le paludisme, mais aussi, depuis et sans efficacité prouvée, la Covid-19.
Trois repreneurs se trouvaient en lice. Outre Benta Pharma, la biotech Neovacs (associée à l'entreprise Industry de Frank Supplisson et du fonds d'investissement luxembourgeois Cofilux-Secufund) et un ancien directeur du site de Famar Lyon (juillet 2007 à février 2009), Yves Lambert, avaient déposé un dossier.
Implanté à Saint-Genis-Laval, près de Lyon, Famar - qui appartenait au fond d'investissement américain KKR depuis 2017 - avait été placé en redressement judiciaire en juin 2019.
Présidé par Bernard Tannoury, Benta Pharma (68 M€ de chiffre d'affaires en 2019 et plus de 60 salariés), spécialisé en oncologie, prévoit d'investir 42 M€ dans l'entreprise française d'ici à 2026 et la sauvegarde de 115 salariés sur un effectif actuel d'environ 250. Le Libanais envisage même l'embauche, d'ici six ans, de près de 270 salariés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses responsables souhaitent effectivement transférer une partie de leur production actuelle et future sur le site lyonnais avec notamment le transfert de technologie de 250 nouveaux produits. La production d'hydroxychloroquine restera à Saint-Genis-Laval.
"Nous sommes très heureux de reprendre le site de Famar Lyon pour le redéployer en Europe comme un laboratoire majeur de l’industrie pharmaceutique. Benta Pharma offrira toutes les synergies commerciales et les expertises nécessaires en s’appuyant sur les équipes existantes et tout l’écosystème de l’industrie pharmaceutique de la région lyonnaise et française", commente Bernard Tannoury.
Neovacs, candidat à la reprise non retenu, envisagerait de faire appel de cette procédure.
Trois repreneurs se trouvaient en lice. Outre Benta Pharma, la biotech Neovacs (associée à l'entreprise Industry de Frank Supplisson et du fonds d'investissement luxembourgeois Cofilux-Secufund) et un ancien directeur du site de Famar Lyon (juillet 2007 à février 2009), Yves Lambert, avaient déposé un dossier.
Implanté à Saint-Genis-Laval, près de Lyon, Famar - qui appartenait au fond d'investissement américain KKR depuis 2017 - avait été placé en redressement judiciaire en juin 2019.
Présidé par Bernard Tannoury, Benta Pharma (68 M€ de chiffre d'affaires en 2019 et plus de 60 salariés), spécialisé en oncologie, prévoit d'investir 42 M€ dans l'entreprise française d'ici à 2026 et la sauvegarde de 115 salariés sur un effectif actuel d'environ 250. Le Libanais envisage même l'embauche, d'ici six ans, de près de 270 salariés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses responsables souhaitent effectivement transférer une partie de leur production actuelle et future sur le site lyonnais avec notamment le transfert de technologie de 250 nouveaux produits. La production d'hydroxychloroquine restera à Saint-Genis-Laval.
"Nous sommes très heureux de reprendre le site de Famar Lyon pour le redéployer en Europe comme un laboratoire majeur de l’industrie pharmaceutique. Benta Pharma offrira toutes les synergies commerciales et les expertises nécessaires en s’appuyant sur les équipes existantes et tout l’écosystème de l’industrie pharmaceutique de la région lyonnaise et française", commente Bernard Tannoury.
Neovacs, candidat à la reprise non retenu, envisagerait de faire appel de cette procédure.