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LIBAN. Les libanais votent le 6 mai pour élire leur parlement. Un cinquième d'entre eux, les moins de 29 ans, n'ont jamais participé à un scrutin national. La proportionnelle devrait logiquement conduire à l'émergence d'une nouvelle génération d'hommes politiques, souvent issus de la société civile.
Les libanais semblent vouloir en finir avec une classe politique corrompue incapable de gérer le pays, à l'image de la crise des déchets qui avait jeté dans la rue plusieurs centaines de milliers de libanais excédés durant l'été 2015.
Mais les libanais votent traditionnellement en fonction de leurs confessions, avec 40% de chrétiens, 27% de musulmans sunnites, 27% de musulmans chiites et 5% de druzes 5%. La carte électorale dessinée pour l'occasion renforce encore ce caractère homogènes des différentes communautés. Dès lors, les « indépendants » auront le plus grand mal à franchir le seuil d’éligibilité pour contester les élites politiques, qu'il s'agisse de la quinzaine de vieilles familles au pouvoir depuis les années 30 ou des chefs de milice.
Le Liban a pourtant besoin d'une classe politique performante qui ne se détermine pas en fonction d'intérêts privés ou confessionnels. Sa dette publique dépasse 150 % de son produit intérieur brut.
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