
Le président libanais Michel Aoun s'est entretenu avec la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wronecka, sur le dossier des frontières maritimes (photo: Présidence de la République libanaise)
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LIBAN / ISRAËL. Selon Michel Aoun, les négociations pour définir la frontière maritime sud entre le Liban et Israël se trouvent "en phase finale". Le président libanais s'exprimait, lundi 19 septembre 2022, après une rencontre avec Joanna Wronecka, coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, qu'il a informé de ces avancées.
Les discussions avec Israël - pays toujours officiellement en guerre avec le Liban - sur ce litige frontalier maritime sont menées depuis 2020 par l'intermédiaire des États-Unis. Les négociations avaient été suspendues en mai 2022, avant de reprendre durant l'été 2022. Le vice- président du Parlement libanais, Elias Bou Saab doit rencontrer le médiateur américain, Amos Hochstein, pour les derniers détails.
Un accord déboucherait sur la délimitation des champs et permettrait au Liban de devenir un pays producteur d'hydrocarbures. Ceci "garantirait les droits de Beyrouth à l'exploration du gaz et du pétrole", affirme Michel Aoun. Depuis quelques années et la découverte de plusieurs gisements de gaz, la Méditerranée orientale ouvre la porte à une indépendance énergétique des pays riverains (Grèce, Chypre, Israël, Gaza, et donc Liban).
Les discussions avec Israël - pays toujours officiellement en guerre avec le Liban - sur ce litige frontalier maritime sont menées depuis 2020 par l'intermédiaire des États-Unis. Les négociations avaient été suspendues en mai 2022, avant de reprendre durant l'été 2022. Le vice- président du Parlement libanais, Elias Bou Saab doit rencontrer le médiateur américain, Amos Hochstein, pour les derniers détails.
Un accord déboucherait sur la délimitation des champs et permettrait au Liban de devenir un pays producteur d'hydrocarbures. Ceci "garantirait les droits de Beyrouth à l'exploration du gaz et du pétrole", affirme Michel Aoun. Depuis quelques années et la découverte de plusieurs gisements de gaz, la Méditerranée orientale ouvre la porte à une indépendance énergétique des pays riverains (Grèce, Chypre, Israël, Gaza, et donc Liban).
Le Liban va obtenir le champ offshore Qana
En vertu du futur accord, le Liban devrait récupérer le champ offshore de Qana pour l'exploiter. Beyrouth devra cependant verser une compensation à l'État d'Israël pour l'extraction de gaz naturel à partir de ce gisement de 860 km² revendiquée depuis 2011 par le Liban auprès de l'Onu. Selon un communiqué de la présidence libanaise, "Le président Aoun a exprimé son espoir que l'exploration dans les eaux libanaises contribuerait à la relance de l'économie libanaise, qui a connu un déclin significatif au cours des dernières années, ainsi qu'au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans le sud".
En revanche, selon les informations de la télévision saoudienne Al Arabiya, le champ de Karish (1 430 m²), dont une partie est également convoitée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, restera sous le contrôle total d'Israël qui a commencé son exploitation. Il se trouve dans la Zone économique exclusive (ZEE) d'Israël, reconnue par l'Onu.
Le ministère libanais de l'énergie a également annoncé, lundi 19 septembre 2022, la reprise de la participation de Novatek dans le consortium constitué pour explorer deux blocs pétroliers et gaziers offshore au large du Liban. Le géant russe détenait 30% du projet aux côtés du Français TotalEnergies (chef de file) et de l'Italien Eni. Il a décidé de se retirer de cette aventure en août 2022 avec effets au 22 octobre 2022. En 2020, après un forage exploratoire dans le bloc 4, le consortium - détenteur des toutes premières licences d'exploration délivrée en 2018 - avait jugé son exploitation non viable compte tenu de la quantité d'hydrocarbures présente. Le second bloc (9) n'a pas encore été foré.
En revanche, selon les informations de la télévision saoudienne Al Arabiya, le champ de Karish (1 430 m²), dont une partie est également convoitée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, restera sous le contrôle total d'Israël qui a commencé son exploitation. Il se trouve dans la Zone économique exclusive (ZEE) d'Israël, reconnue par l'Onu.
Le ministère libanais de l'énergie a également annoncé, lundi 19 septembre 2022, la reprise de la participation de Novatek dans le consortium constitué pour explorer deux blocs pétroliers et gaziers offshore au large du Liban. Le géant russe détenait 30% du projet aux côtés du Français TotalEnergies (chef de file) et de l'Italien Eni. Il a décidé de se retirer de cette aventure en août 2022 avec effets au 22 octobre 2022. En 2020, après un forage exploratoire dans le bloc 4, le consortium - détenteur des toutes premières licences d'exploration délivrée en 2018 - avait jugé son exploitation non viable compte tenu de la quantité d'hydrocarbures présente. Le second bloc (9) n'a pas encore été foré.