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Le Liban au plus profond de la crise. Photo Berd.
LIBAN. L’administration centrale des statistiques de la présidence du conseil des ministres du Liban vient d'annoncer que le pays a connu sur le premier semestre 2020 une inflation de 112,9%. Elle devrait encore progresser au second semestre après l'arrêt des subvention accordées par la Banque du Liban pour l’achat de produits de première nécessité (fioul, farine...).
Crise économique, sanitaire, explosion de Beyrouth, le Liban semble engagé dans une spirale infernale dont personne ne voit la fin. Le taux de « croissance » du PIB pourrait plonger de -20% en 2020. Le pays importe 80% de ses besoins et exporte très peu. Il accusait en 2019 une balance commerciale déficitaire de 14,4 milliards de dollars.
La Banque centrale a vu fondre comme neige ses réserves de devises étrangères (-12% en 2019) et ne peut plus subvenir aux besoins d'un pays qui vit depuis de nombreuses années au dessus de ses moyens en raison d'une corruption endémique.
Privées de liquidités, les banques imposent depuis déjà de nombreux mois à leurs clients un contrôle des capitaux, privant les libanais de leur épargne.
Depuis mars 2020, le Liban est incapable de rembourser les eurobonds (obligations en euros) arrivés à échéance. Le pays doit faire face à une dette d'au moins 87 milliards de dollars qu'il ne peut rembourser.
Le livre libanaise a perdu l'essentiel de sa valeur. Si sur le marché officiel, il faut 1 507 livres pour acheter un dollar, dans la rue, le taux est 5 à 10 fois supérieur. Le Liban n'arrive plus à importer à crédit car les marché n'ont plus confiance. Les rationnements touchent aussi bien l'énergie que les produits alimentaires.
Selon la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale, le taux d'extrême pauvreté au Liban est passé de 8% en 2019 à 23% en 2020 de 8% à 23%.
Crise économique, sanitaire, explosion de Beyrouth, le Liban semble engagé dans une spirale infernale dont personne ne voit la fin. Le taux de « croissance » du PIB pourrait plonger de -20% en 2020. Le pays importe 80% de ses besoins et exporte très peu. Il accusait en 2019 une balance commerciale déficitaire de 14,4 milliards de dollars.
La Banque centrale a vu fondre comme neige ses réserves de devises étrangères (-12% en 2019) et ne peut plus subvenir aux besoins d'un pays qui vit depuis de nombreuses années au dessus de ses moyens en raison d'une corruption endémique.
Privées de liquidités, les banques imposent depuis déjà de nombreux mois à leurs clients un contrôle des capitaux, privant les libanais de leur épargne.
Depuis mars 2020, le Liban est incapable de rembourser les eurobonds (obligations en euros) arrivés à échéance. Le pays doit faire face à une dette d'au moins 87 milliards de dollars qu'il ne peut rembourser.
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Selon la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale, le taux d'extrême pauvreté au Liban est passé de 8% en 2019 à 23% en 2020 de 8% à 23%.