
Federica Mogherini et Saad Hariri lors de la Conférence de Bruxelles (photo : Commission européenne)
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LIBAN. Lors de la deuxième conférence de Bruxelles consacrée à l'aide à apporter pour l'avenir de la Syrie et des pays de la région, mercredi 25 avril 2018, Saad Hariri a estimé "primordial que la communauté internationale continue à travailler avec le Liban pour l'aider à faire face aux défis liés à la crise syrienne sans précédent et grave, que ce soit par l'aide humanitaire ou par des projets de développement qui amélioreraient les moyens de subsistance des déplacés et des communautés."
Affirmant que "les capacités des communautés hôtes et des infrastructures et services gouvernementaux sont dépassées et épuisées", le premier ministre libanais réclame 2,7 mrds$. Une somme promise lors de la Conférence d'aide au Liban CEDRE (Paris, 6 avril 2018) pour financer un plan d'intervention, mais seulement 11% des fonds ont été versés.
Un document préparatoire à la Conférence de Bruxelles II - conçu par le gouvernement libanais, l'Union européenne et les Nations unies - précise que "l’aide au Liban demeure très largement concentrée sur la réponse d’urgence à court terme et il reste des efforts à faire pour recentrer le soutien international sur des projets à plus long terme et sur un soutien durable des communautés, tout en maintenant une assistance pour les besoins humanitaires urgents".
Affirmant que "les capacités des communautés hôtes et des infrastructures et services gouvernementaux sont dépassées et épuisées", le premier ministre libanais réclame 2,7 mrds$. Une somme promise lors de la Conférence d'aide au Liban CEDRE (Paris, 6 avril 2018) pour financer un plan d'intervention, mais seulement 11% des fonds ont été versés.
Un document préparatoire à la Conférence de Bruxelles II - conçu par le gouvernement libanais, l'Union européenne et les Nations unies - précise que "l’aide au Liban demeure très largement concentrée sur la réponse d’urgence à court terme et il reste des efforts à faire pour recentrer le soutien international sur des projets à plus long terme et sur un soutien durable des communautés, tout en maintenant une assistance pour les besoins humanitaires urgents".
1 million de réfugiés pour 4 millions d'habitants
Le Liban et ses quatre millions d'habitants accueille environ un million de réfugiés (dont 74% en séjour irrégulier) venus de la Syrie voisine.
Pour Saad Hariri, "la tragédie se poursuit pour le huitième année consécutive et le pays continue d'être un grand camp de réfugiés." Ceci engendre, selon le premier ministre libanais, des "tensions entre réfugiés syriens et communautés hôtes, notamment en raison d'une compétition pour les ressources et les emplois."
Le gouvernement doit lutter contre un fort déficit budgétaire (environ 10% du PIB), une dette publique élevée (environ 150 % du PIB) et des dépenses d'investissement passées sous la barre de 1% du PIB par an. Il a présenté un programme d'investissement axé sur le développement et la réhabilitation des infrastructures pour un montant de 10,8 mrds€ concernant sa première phase. 35% de cette somme pourrait provenir de l'investissement privé grâce à des partenariats public-privé (PPP).
Pour Saad Hariri, "la tragédie se poursuit pour le huitième année consécutive et le pays continue d'être un grand camp de réfugiés." Ceci engendre, selon le premier ministre libanais, des "tensions entre réfugiés syriens et communautés hôtes, notamment en raison d'une compétition pour les ressources et les emplois."
Le gouvernement doit lutter contre un fort déficit budgétaire (environ 10% du PIB), une dette publique élevée (environ 150 % du PIB) et des dépenses d'investissement passées sous la barre de 1% du PIB par an. Il a présenté un programme d'investissement axé sur le développement et la réhabilitation des infrastructures pour un montant de 10,8 mrds€ concernant sa première phase. 35% de cette somme pourrait provenir de l'investissement privé grâce à des partenariats public-privé (PPP).