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Hassan Diab va devoir former un gouvernement de technocrates (photo : AUB)
LIBAN. Le président libanais, Michel Aoun, a demandé, jeudi 19 décembre 2019 en début de soirée, à Hassan Diab de constituer un nouveau gouvernement.
Depuis la démission de Saad Hariri, fin octobre 2019, face aux pressions de la rue réclamant depuis mi-octobre son départ, le pays en pleine crise économique se cherchait en vain un nouveau Premier ministre. Trois noms avait été successivement livrés, dont celui du Premier ministre sortant, mais ils n'avaient pas été en mesure de recueillir l'accord des autres partis dans ce régime confessionnel. Le dernier échec aura été celui de Samir Khatib, fin novembre 2019, après celui de Mohammad Safadi mi-novembre 2019.
Ancien ministre de l'Education (2011-2014), l'universitaire Hassan Diab (60 ans), vice-président de l'Université américaine de Beyrouth (AUB) pour les programmes externes régionaux, est soutenu par le mouvement chiite Hezbollah et ses alliés. Mais pas par le parti sunnite Courant du Futur de Saad Hariri. Ce dernier avait annoncé qu'il renonçait à reprendre le poste et son bloc parlementaire n'avait désigné aucun autre candidat pour le remplacer. Le Parlement libanais, auquel Michel Aoun avait demandé de prendre le relai pour désigner un Premier ministre, a adoubé Hassan Diab avec soixante-neuf voix en sa faveur, après des consultations, repoussées par deux fois. Reste que l'absence de soutien du parti sunnite de Saad Hariri (seuls six députés sur vingt-sept de ce mouvement ont voté pour Hassan Diab) risque de poser des problèmes au nouveau Premier ministre pour former son équipe.
Depuis la démission de Saad Hariri, fin octobre 2019, face aux pressions de la rue réclamant depuis mi-octobre son départ, le pays en pleine crise économique se cherchait en vain un nouveau Premier ministre. Trois noms avait été successivement livrés, dont celui du Premier ministre sortant, mais ils n'avaient pas été en mesure de recueillir l'accord des autres partis dans ce régime confessionnel. Le dernier échec aura été celui de Samir Khatib, fin novembre 2019, après celui de Mohammad Safadi mi-novembre 2019.
Ancien ministre de l'Education (2011-2014), l'universitaire Hassan Diab (60 ans), vice-président de l'Université américaine de Beyrouth (AUB) pour les programmes externes régionaux, est soutenu par le mouvement chiite Hezbollah et ses alliés. Mais pas par le parti sunnite Courant du Futur de Saad Hariri. Ce dernier avait annoncé qu'il renonçait à reprendre le poste et son bloc parlementaire n'avait désigné aucun autre candidat pour le remplacer. Le Parlement libanais, auquel Michel Aoun avait demandé de prendre le relai pour désigner un Premier ministre, a adoubé Hassan Diab avec soixante-neuf voix en sa faveur, après des consultations, repoussées par deux fois. Reste que l'absence de soutien du parti sunnite de Saad Hariri (seuls six députés sur vingt-sept de ce mouvement ont voté pour Hassan Diab) risque de poser des problèmes au nouveau Premier ministre pour former son équipe.
Déséquilbre au pouvoir entre Chiites et Sunnites
Hassan Diab se tourne vers la rue qui réclame un gouvernement de technocrates. "De par ma position d'indépendant, je vous parle en toute franchise et transparence. Ces derniers soixante-quatre jours, j'ai entendu vos voix exprimant douleur et colère", soulignait-il après se nomination. "Je suis un technocrate et les technocrates auront la priorité", assure-t-il. Dès le début des manifestations, il avait apporté son soutien au peuple libanais, indiquant qu'il s'était "uni pour défendre ses droits à une vie libre et digne."
Certains manifestants ont cependant mal réagi regrettant qu'Hassan Diab n'était pas issu des rangs sunnites. Le régime confessionnel libanais réserve traditionnellement le poste de Premier ministre à un Sunnite, celui de président du Parlement à un Chiite et celui de Président de la République à un Chrétien. Cette nomination va donc créer un déséquilibre au pouvoir entre chiites et sunnites.
Certains manifestants ont cependant mal réagi regrettant qu'Hassan Diab n'était pas issu des rangs sunnites. Le régime confessionnel libanais réserve traditionnellement le poste de Premier ministre à un Sunnite, celui de président du Parlement à un Chiite et celui de Président de la République à un Chrétien. Cette nomination va donc créer un déséquilibre au pouvoir entre chiites et sunnites.