
Le président libanais prône un nouveau système politique (photo : Courant patriotique libre)
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LIBAN. Pour sortir de la crise politico-économico-sociale qui frappe son pays, Michel Aoun veut un "État laïc" et donc s'affranchir du système actuel fondé sur les équilibres entre les principales religions du Liban. Le chef du gouvernement doit être sunnite, le président chrétien maronite et le président du Parlement chiite.
Selon le président libanais, "le temps du changement" est venu, indiquait-il, dimanche 30 août 2020, lors d'un discours. "Je suis convaincu que seul un État laïc est capable de protéger le pluralisme, de le préserver en le transformant en unité réelle", soulignait-il.
Un premier pas a été effectué avec la proposition, dimanche 30 août 2020 par les quatre anciens Premiers ministres et l'appui du chef de l'État et de la majorité du Parlement, de nommer Moustapha Adib, proche de l'ancien Premier ministre et milliardaire Najib Mikati dont il a été le chef de cabinet, président du Conseil pour succéder à Hassane Diab démissionnaire depuis le 10 août 2020.
Ambassadeur du Liban à Berlin depuis 2013, cet ex-professeur de l'Université libanaise de quarante-huit ans natif de Tripoli, titulaire d'un doctorat en droit et diplômé en Sciences politiques, pourrait bien former le prochain gouvernement. Il devrait être "technopolitique", selon le terme employé par le parti du président Michel Aoun, le Courant patriotique libre. Cette nouvelle équipe devra répondre à la contestation populaire qui s'exprime depuis des mois et régler les principaux problèmes de ce pays en faillite depuis le 7 mars 2020 : économie au point mort, lutte contre la corruption, fourniture d'électricité, et la reconstruction de Beyrouth. Au menu aussi, la mise en place d'un plan de sauvetage, condition sine qua non pour obtenir un prêt du Fonds monétaire international (FMI).
Emmanuel Macron est attendu lundi 31 août 2020 dans la capitale libanaise pour sa seconde visite depuis la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020 qui avait fait au moins 188 morts. Le Président français pourrait donc bien rencontrer un nouveau président du Conseil puisque les consultations parlementaires devraient s'achever ce lundi 31 août 2020.
Selon le président libanais, "le temps du changement" est venu, indiquait-il, dimanche 30 août 2020, lors d'un discours. "Je suis convaincu que seul un État laïc est capable de protéger le pluralisme, de le préserver en le transformant en unité réelle", soulignait-il.
Un premier pas a été effectué avec la proposition, dimanche 30 août 2020 par les quatre anciens Premiers ministres et l'appui du chef de l'État et de la majorité du Parlement, de nommer Moustapha Adib, proche de l'ancien Premier ministre et milliardaire Najib Mikati dont il a été le chef de cabinet, président du Conseil pour succéder à Hassane Diab démissionnaire depuis le 10 août 2020.
Ambassadeur du Liban à Berlin depuis 2013, cet ex-professeur de l'Université libanaise de quarante-huit ans natif de Tripoli, titulaire d'un doctorat en droit et diplômé en Sciences politiques, pourrait bien former le prochain gouvernement. Il devrait être "technopolitique", selon le terme employé par le parti du président Michel Aoun, le Courant patriotique libre. Cette nouvelle équipe devra répondre à la contestation populaire qui s'exprime depuis des mois et régler les principaux problèmes de ce pays en faillite depuis le 7 mars 2020 : économie au point mort, lutte contre la corruption, fourniture d'électricité, et la reconstruction de Beyrouth. Au menu aussi, la mise en place d'un plan de sauvetage, condition sine qua non pour obtenir un prêt du Fonds monétaire international (FMI).
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