Avec 2000 sources et 40 cours d’eau le Liban fait figure de réservoir hydrique au Proche Orient.
Pourtant les besoins de la population ne sont pas satisfaits, alors que l’essentiel de l’eau usée rejoint la mer sans épuration, en particulier du fait des industries locales.
Il apparaissait indispensable de mettre en œuvre dans ce pays une stratégie nationale capable à la fois de satisfaire les besoins du pays, et de protéger son environnement.
C’est à ces enjeux que veut répondre le gouvernement libanais. En mars 2012 il avait approuvé une Stratégie nationale du secteur de l’eau, préparée depuis 2010. Il s’agit en particulier, dans ce plan, d’assurer l’accès à l’eau de la plupart des Libanais, puis d’épurer l’essentiel des eaux usées.
Cette mise à niveau environnementale et sociale doit mobiliser jusqu’à sept milliards d’US$ (5,1 mds€) provenant de différents bailleurs internationaux.
Un des points forts de cette stratégie c’est l’évaluation environnementale des mesures que le gouvernement mettra en œuvre.
Et celle-ci a été confiée au bureau d’études libanais Ecodit Liban, choisi à l’issue d’un appel d’offres international qui a mis en présence quatorze candidats.
« Leurs consultants remettront un premier projet d’évaluation avant juin 2014, et auront trois mois pour accomplir ce travail. Ce sera un premier cadrage de la stratégie du secteur de l’eau dont tous les acteurs attendent beaucoup » souligne Lina Tode, qui a piloté la démarche pour le Plan Bleu, dans le cadre du projet ReGoKo (il s’agit d’un projet régional méditerranéen de « gouvernance et développement des connaissances »).
Pourtant les besoins de la population ne sont pas satisfaits, alors que l’essentiel de l’eau usée rejoint la mer sans épuration, en particulier du fait des industries locales.
Il apparaissait indispensable de mettre en œuvre dans ce pays une stratégie nationale capable à la fois de satisfaire les besoins du pays, et de protéger son environnement.
C’est à ces enjeux que veut répondre le gouvernement libanais. En mars 2012 il avait approuvé une Stratégie nationale du secteur de l’eau, préparée depuis 2010. Il s’agit en particulier, dans ce plan, d’assurer l’accès à l’eau de la plupart des Libanais, puis d’épurer l’essentiel des eaux usées.
Cette mise à niveau environnementale et sociale doit mobiliser jusqu’à sept milliards d’US$ (5,1 mds€) provenant de différents bailleurs internationaux.
Un des points forts de cette stratégie c’est l’évaluation environnementale des mesures que le gouvernement mettra en œuvre.
Et celle-ci a été confiée au bureau d’études libanais Ecodit Liban, choisi à l’issue d’un appel d’offres international qui a mis en présence quatorze candidats.
« Leurs consultants remettront un premier projet d’évaluation avant juin 2014, et auront trois mois pour accomplir ce travail. Ce sera un premier cadrage de la stratégie du secteur de l’eau dont tous les acteurs attendent beaucoup » souligne Lina Tode, qui a piloté la démarche pour le Plan Bleu, dans le cadre du projet ReGoKo (il s’agit d’un projet régional méditerranéen de « gouvernance et développement des connaissances »).
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Lina Tode accompagne le projet pour le Plan Bleu pour la Méditerranée (photo DR)
Pollueur payeur
Le Liban est d’ailleurs actuellement le seul, parmi les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée, qui ait rendu obligatoire l’évaluation environnementale de ses politiques.
« C’est une première et, évidemment, développer cette façon de faire est un enjeu pour toute la région» reprend Lina Tode.
Actuellement deux tiers des ménages libanais sont raccordés à un réseau de traitement des eaux usées, mais c’est l’épuration elle-même qui fait défaut.
L’épuration n’est plus ou moins assurée que dans les zones urbaines, par onze usines de traitement.
Le Liban va mettre en pratique le principe du « pollueur payeur » pour financer à terme sa politique de l’eau.
La Stratégie du secteur de l’eau présente une feuille de route pour améliorer l’accès à l’eau, son efficience et sa restitution au milieu.
Cette politique comporte douze initiatives. Sept consistent à créer de nouvelles infrastructures, les cinq autres à gérer au mieux la ressource, son offre, sa demande, et son retour à la nature.
« C’est une première et, évidemment, développer cette façon de faire est un enjeu pour toute la région» reprend Lina Tode.
Actuellement deux tiers des ménages libanais sont raccordés à un réseau de traitement des eaux usées, mais c’est l’épuration elle-même qui fait défaut.
L’épuration n’est plus ou moins assurée que dans les zones urbaines, par onze usines de traitement.
Le Liban va mettre en pratique le principe du « pollueur payeur » pour financer à terme sa politique de l’eau.
La Stratégie du secteur de l’eau présente une feuille de route pour améliorer l’accès à l’eau, son efficience et sa restitution au milieu.
Cette politique comporte douze initiatives. Sept consistent à créer de nouvelles infrastructures, les cinq autres à gérer au mieux la ressource, son offre, sa demande, et son retour à la nature.