
Le président Michel Aoun et le premier ministre Saad Hariri compte sur les élections législatives pour résorber la crise institutionnelle (photo : Présidence libanaise)
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LIBAN. Le conseil libanais des Ministres présidé par le président de la République Michel Aoun a entériné, vendredi 5 janvier 2018, le financement des futures élections législatives. Pour préparer ce scrutin - qui se déroulera le 6 mai 2018 - le Ministère de l'Intérieur va bénéficier d'une enveloppe de 33 M$ (27,3 M€) selon le média local Libnanews.
En pleine crise institutionnelle en fin d'année 2017 avec la démission surprise de son premier ministre Saad Hariri - qui a finalement décidé de rester à son poste -, le Liban a décidé vendredi 15 décembre 2017 d'appeler les Libanais aux urnes pour renouveler le Parlement. Par manque de nouvelle loi électorale, les députés, au préalable élus pour quatre ans, ont prolongé leur mandat depuis. Le pays n'a donc pas organisé d'élections législatives depuis juin 2009.
Une nouvelle loi modifie le nombre de circonscription et définit désormais un système de représentation proportionnelle.
Saad Hariri a insisté lors du conseil du ministre sur le fait que "son gouvernement poursuivra ses efforts afin que les élections parlementaires puissent avoir lieu en 2018." Le budget voté vendredi 5 janvier 2018 enclenche le processus mais l'incertitude continue à peser dans ce pays soumis aux soubresauts de la région - et notamment le conflit syrien - et aux influences antinomiques sur sa politique de l'Arabie saoudite et de l'Iran.
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