
Le dernier budget avait été adopté alors que le père de Saad al Hariri se trouvait au pouvoir (photo : Gouvernement libanais)
Ne manquez pas !
-
L'UE adopte un nouvel agenda pour la Méditerranée, doté de 7 mrds€
-
Le Liban et la Tunisie enregistrent les plus fortes capacités productives des pays méditerranéens en développement
-
Le Slovaque Ján Kubiš prend la tête de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
LIBAN. Le Parlement libanais a adopté, jeudi 19 octobre 2017, le budget de l'Etat pour l'année 2017. L'information pourrait être banale, sauf qu'il s'agit du premier budget approuvé depuis 2005 par ce pays. Et même si le vote concerne celui de l'année en cours, et non celui de 2018, il marque une nette avancée. Au point que le budget 2018 pourrait du coup être discuté dans la foulée, dès la semaine prochaine.
Depuis l'assassinat du Président du Conseil des ministres Rafik Hariri en 2005, le pays se trouve dans une situation politique chaotique. A cause des divisions - conduisant aussi à l'absence de président de la République pendant deux ans et demi jusqu'à l'élection de Michel Aoun à ce poste en octobre 2016 -, aucun des gouvernements successifs n'avait pu faire voter de loi de finances annuelle. Il est symbolique de constater que c'est son fils, Saad al Hariri, Président du Conseil des ministres depuis janvier 2017, qui a réussi à doter le Liban d'un budget.
Il aura cependant fallu trois jours de débat pour qu'enfin soixante-et-un députés votent pour, quatre contre et huit s'abstiennent. Les opposants signalent cependant que le texte adopté avalise des dépenses déjà effectuées et tente de cacher des affaires douteuses, notamment de corruption.
Les chiffres des dépenses et des recettes n'ont cependant pas encore été communiqués à ce jour.
Depuis l'assassinat du Président du Conseil des ministres Rafik Hariri en 2005, le pays se trouve dans une situation politique chaotique. A cause des divisions - conduisant aussi à l'absence de président de la République pendant deux ans et demi jusqu'à l'élection de Michel Aoun à ce poste en octobre 2016 -, aucun des gouvernements successifs n'avait pu faire voter de loi de finances annuelle. Il est symbolique de constater que c'est son fils, Saad al Hariri, Président du Conseil des ministres depuis janvier 2017, qui a réussi à doter le Liban d'un budget.
Il aura cependant fallu trois jours de débat pour qu'enfin soixante-et-un députés votent pour, quatre contre et huit s'abstiennent. Les opposants signalent cependant que le texte adopté avalise des dépenses déjà effectuées et tente de cacher des affaires douteuses, notamment de corruption.
Les chiffres des dépenses et des recettes n'ont cependant pas encore été communiqués à ce jour.