
Le premier ministre Najib Mikati doit trouver du carburant pour remettre le pays en marche. (photo : Présidence du Liban)
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LIBAN. L'Office des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban annonce jeudi 16 septembre un nouveau tour de vis en matière de rationnement de mazout. L'organisme explique ne plus disposer de réserves. Une mauvaise nouvelle alors que pratiquement plus aucune station service n'a de carburant. L'Office précise de faute de fuel, de nombreuses centrales électriques sont à l’arrêt, privant le pays d'électricité et donc rendant impossible la distribution de l'eau.
Le Liban en est réduit à « bricoler » pour tenter d'importer assez de carburant pour ses besoins vitaux.
Ainsi, plusieurs dizaines de camions de fioul iraniens sont arrivé aujourd'hui (16 septembre) au Liban via la Syrie. Achetés par le Hezbollah, 33 000 tonnes de carburant doivent théoriquement être distribués gratuitement à des établissements publics de santé (hôpitaux, orphelinats, maisons de retraite) ou vendus en livres libanaises à des secteurs de première nécessité ( centrales électriques, boulangeries...). D'autres livraisons devraient suivre en octobre. Le Liban doit également recevoir du gaz de Syrie. Dans les deux cas, ces « importations » sont soumises à l'embargo décrété contre la Syrie et l'Iran. Mais les États-Unis, devant l'urgence de la situation, ont décidé de regarder ailleurs.
Électricité du Liban attend également 30 000 tonnes de gasoil en provenance d'Irak. Le contrat prévoit des livraisons mensuelles de 80 000 tonnes pendant un an. Mais ce gasoil est de trop mauvaise qualité pour alimenter les centrales électriques libanaises. Il sera donc échangé contre du carburant moins soufré.
Le nouveau gouvernement libanais a fait de la pénurie énergétique sa priorité numéro un. Sans carburant et donc sans électricité, le pays est paralysé.
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Électricité du Liban attend également 30 000 tonnes de gasoil en provenance d'Irak. Le contrat prévoit des livraisons mensuelles de 80 000 tonnes pendant un an. Mais ce gasoil est de trop mauvaise qualité pour alimenter les centrales électriques libanaises. Il sera donc échangé contre du carburant moins soufré.
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