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LIBAN. Après près de deux ans et demi de crise institutionnelle, le Parlement libanais a élu sans surprise, lundi 31 octobre 2016, Michel Aoun président du Liban pour six ans. Cet ancien général chrétien âgé de quatre-vingt-un ans a dès son premier discours plaidé pour une neutralité du Liban dans la crise syrienne qui ébranle depuis plusieurs années son pays.
Ancien ennemi de la Syrie du clan Assad qui l'avait chassé du pouvoir, Michel Aoun avait ces dernières années opéré une volte-face politique. La coalition qui lui a permis d'arriver au pouvoir illustre la fragilité du Liban. Le Hezbollah soutient militairement Bachar al Assad alors que les Forces libanaises (chrétiens maronites) de Samir Geagea et les musulmans sunnites de Saad Hariri appellent en renversement du gouvernement syrien.
La question des réfugiés, plus de 1,1 million, soit 25% de la population libanaise, ébranle également sérieusement un pays en gangréné par la corruption et en plein marasme économique. Le taux de croissance du PIB a reculé en 2015. Il est de 1,4% contre 1,7% en 2014. L'endettement atteint des sommets : 138,2 % du PIB en 2015 (135 % en 2014). Les revenus du secteur touristique ont diminué de moitié par rapport à 2010, passant de 8 à 4 mrds $ en 2015. Pour 2016, les analystes anticipent une croissance du PIB de 0,8%.
Ancien ennemi de la Syrie du clan Assad qui l'avait chassé du pouvoir, Michel Aoun avait ces dernières années opéré une volte-face politique. La coalition qui lui a permis d'arriver au pouvoir illustre la fragilité du Liban. Le Hezbollah soutient militairement Bachar al Assad alors que les Forces libanaises (chrétiens maronites) de Samir Geagea et les musulmans sunnites de Saad Hariri appellent en renversement du gouvernement syrien.
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