
Maire d'Istanbul depuis un mois, Ekrem Imamoglu va devoir repasser par les urnes (photo : Mairie d'Istanbul)
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TURQUIE. L'annonce de la perte de la mairie d'Ankara et de celle d'Istanbul, lors des élections municipales du 31 mars 2019, avait créé un traumatisme au sein de l'AKP, le parti du président Recep Tayyip Erdogan.
Mais voilà que le Haut-comité électoral de Turquie (YSK), contre tout attente, vient, lundi 6 mai 2019 au soir après avoir examiné le "recours extraordinaire" déposé par l'AKP, d'ordonner la tenue d'un nouveau scrutin à Istanbul. Sept voix pour et quatre contre en ont décidé. Pourtant, la même instance avait, mercredi 17 avril 2019 après un décompte de tous les bulletins, proclamé vainqueur Ekrem Imamoglu (Parti républicain du peuple - CHP).
Le président avait dénoncé des "irrégularités massives", lors du vote dans la ville dont il a été le maire (1994 à 1998) et qui était détenue depuis vingt-cinq ans pas les islamistes conservateurs. Samedi 4 mai 2019, il appelait l'YSK à "soulager les consciences de nos concitoyens" en recommençant le scrutin.
Un nouveau vote se déroulera le 23 juin 2019. Selon l'agence de presse officielle Anadolu, "les listes électorales du 31 mars 2019 seront conservées en l'état, aucune nouvelle mise à jour ne sera possible".
Allié à d'autres mouvements d'opposition, Ekrem Imamoglu, vainqueur fin mars 2019 avec moins de 13 000 voix d'avance, va donc devoir, une nouvelle fois, ferrailler contre l'ex-premier ministre Binali Yildirim (AKP). Le maire actuel de la capitale économique turque a accusé Recep Tayyip Erdogan d'être "un mauvais perdant".
Mais voilà que le Haut-comité électoral de Turquie (YSK), contre tout attente, vient, lundi 6 mai 2019 au soir après avoir examiné le "recours extraordinaire" déposé par l'AKP, d'ordonner la tenue d'un nouveau scrutin à Istanbul. Sept voix pour et quatre contre en ont décidé. Pourtant, la même instance avait, mercredi 17 avril 2019 après un décompte de tous les bulletins, proclamé vainqueur Ekrem Imamoglu (Parti républicain du peuple - CHP).
Le président avait dénoncé des "irrégularités massives", lors du vote dans la ville dont il a été le maire (1994 à 1998) et qui était détenue depuis vingt-cinq ans pas les islamistes conservateurs. Samedi 4 mai 2019, il appelait l'YSK à "soulager les consciences de nos concitoyens" en recommençant le scrutin.
Un nouveau vote se déroulera le 23 juin 2019. Selon l'agence de presse officielle Anadolu, "les listes électorales du 31 mars 2019 seront conservées en l'état, aucune nouvelle mise à jour ne sera possible".
Allié à d'autres mouvements d'opposition, Ekrem Imamoglu, vainqueur fin mars 2019 avec moins de 13 000 voix d'avance, va donc devoir, une nouvelle fois, ferrailler contre l'ex-premier ministre Binali Yildirim (AKP). Le maire actuel de la capitale économique turque a accusé Recep Tayyip Erdogan d'être "un mauvais perdant".