
Le HCR demande plus d'aide pour les réfugiés libyens (photo : HCR)
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LIBYE. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) estime qu'1,1 million de personnes a besoin d'aide humanitaire en Libye. L'agence des Nations Unies précise qu'il lui manque 85 M$ pour mener ses opérations dans ce pays ravagé par le chaos depuis 2011. Le gouvernement d'entente nationale reconnu par la communauté internationale ne contrôle pas l'ensemble du territoire. L'Est de la Libye étant entre les mains du pouvoir concurrent. Malgré ses richesses pétrolières, les autorités n'arrivent donc pas à faire face aux problèmes de manque de nourriture, de médicament, de logement et d'aides sanitaires.
Parmi ces nécessiteux figurent quelque 51 000 réfugiés et demandeurs d'asile, 165 000 Libyens déplacés dans leur pays et 340 000 déplacés libyens revenus en 2018 dans leur région d'origine.
Déjà fin mai 2017, le HCR avait demandé un appel supplémentaire à l'aide internationale de 75,5 M$ pour la Libye.
L'Union européenne a accordé en mars 2018, dans le cadre d'un nouveau programme constitué avec la Commission européenne, la coopération italienne, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), une aide spéciale de 50 M€. Elle sera destinée à "fournir l'aide essentielle aux villes libyennes, afin de renforcer la gouvernance et les services publics dans les régions les plus vulnérables. Ce programme vise à répondre aux besoins des migrants et des populations locales particulièrement exposées aux flux migratoires. L'Union européenne restera aux côtés des Libyens et de toutes les personnes dans le besoin", comme le soulignait Federica Mogherini, haute représentante et vice-présidente de la Commission européenne.
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Déjà fin mai 2017, le HCR avait demandé un appel supplémentaire à l'aide internationale de 75,5 M$ pour la Libye.
L'Union européenne a accordé en mars 2018, dans le cadre d'un nouveau programme constitué avec la Commission européenne, la coopération italienne, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), une aide spéciale de 50 M€. Elle sera destinée à "fournir l'aide essentielle aux villes libyennes, afin de renforcer la gouvernance et les services publics dans les régions les plus vulnérables. Ce programme vise à répondre aux besoins des migrants et des populations locales particulièrement exposées aux flux migratoires. L'Union européenne restera aux côtés des Libyens et de toutes les personnes dans le besoin", comme le soulignait Federica Mogherini, haute représentante et vice-présidente de la Commission européenne.