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Mouammar Kadhafi reprend la main sur son pays (photo DR)
LIBYE. La situation semble tourner à l'avantage des troupes régulières libyennes avec la reprise petit à petit des villes détenues par les insurgés (Zaouia, Bin Jawad, Ras Lanouf, Brega...). La contre-attaque se renforce à l'est du pays et approche de plus en plus de la seconde ville libyenne, Benghazi, fief des anti-Kadhafi.
La cible lundi 14 mars 2011 des troupes de Kadhafi était Ajdabiya à seulement 160 km de Benghazi.
Cette situation oblige désormais les ministres des affaires étrangères, réunis lundi 14 mars 2011 à Paris au sein du G8, à trouver une parade pour stopper cette guerre civile aux rapports si inégaux et surtout à cesser les tergiversations.
Il appartient désormais aux puissances du G8 (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretage, France, Allemagne, Italie, Canada et Japon) de déterminer leur action face à la répression sanglante de la tentative de révolution libyenne.
Le G8 sera déterminant
A l'heure où Mouammar Kadhafi reprend la main sur son pays, aucune réelle décision susceptible de limiter les dégâts de cette guerre civile n'a encore été prise. Même si la France soutient officiellement le Conseil National de Transition créé par les insurgés. Même si les monarchies arabes du Golfe ont fait savoir qu'elles ne reconnaissaient plus l'autorité du Colonel libyen sur son pays. Même si la Ligue Arabe, samedi 12 mars 2011, a réclamé à l'ONU la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye se joignant ainsi au concert de la majorité des Européens et des Américains.
Dimanche 13 mars 2011, aucune voix n'est venue de l'Union européenne, des Nations-Unies ou encore de l'Otan en faveur d'une solution concrète. La balle est désormais dans le camp du G8.
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