
Quatre cents jeunes entrepreneurs ont croisé leurs expériences pendant trois jours à Nice lors du G20 YES (photo DR)
FRANCE / MONDE. Après Toronto en juin 2010 et Séoul en novembre 2010, quelque 400 jeunes entrepreneurs du G20 YES (Young Entrepreneur Summit) .g20yes.com ont tenu leur sommet à Nice à la veille de l’ouverture du G20 à Cannes. Au terme de trois jours de débats, ils ont lancé un appel aux chefs d’état et de gouvernement pour faire «de l’entreprenariat la ligne de force du renouveau économique mondial. »
« L'entrepreneuriat, a rappelé Grégoire Sentilhes, président du G20 Yes, est un moteur essentiel de l’innovation, de la croissance et de l’emploi, en particulier pour les jeunes, dans les pays développés comme dans les pays émergents.» Autrement dit, face aux menaces qui pèsent sur la croissance économique mondiale, « les solutions sont du côté des entreprises » et il est urgent d’éliminer les obstacles qu’elles rencontrent au quotidien.
Pour cela, les jeunes entrepreneurs du G20 Yes ont choisi de faire des propositions concrètes. Partant du nouvel observatoire réalisé par Ernst&Young sur les bonnes pratiques identifiées dans les différents pays du G20 en matière entrepreneuriat, ils ont répertorié quelque 200 mesures qui pourraient être mise en œuvre et servir de socle à un plan d’action concret pour dynamiser entrepreneuriat.
La culture entreprenariale rapproche
« Au-delà des différences qui peuvent exister d’un pays à l’autre, la culture entreprenariale nous rapproche. Dans une économie globalisée, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes, nous ressentons les mêmes craintes face à la crise, mais nous fondons les mêmes espoirs sur la nouvelle ère qui s’ouvre », constate Ferda Kertmelioglu, président de l’Association des jeunes entrepreneurs turcs.
Parmi les priorités qui se sont dégagées au fil des débats, la nécessité de mettre en place des écosystèmes fertiles, indispensables à l’épanouissement des jeunes entreprises, se classe en tête. Renforcer la culture entrepreneuriale, améliorer les dispositifs de formation et faciliter l’accès au financement des jeunes entreprises à chaque étape de leur développement, viennent ensuite.
Pour stimuler la fibre entreprenariale des jeunes et leur permettre de tirer parti de l’expérience de chefs d’entreprise confirmés, le mentorat monte en puissance dans les différents pays. En France, une association a vu le jour, Moovjee.moovjee.fr sur une initiative de Dominique Restino. En Turquie, banquier et serial entrepreneur, Hüsnü Ozyegin (Fiba Group) a choisi de créer une université (Ozyegin University) pour mieux former les futurs entrepreneurs.
Parmi les priorités qui se sont dégagées au fil des débats, la nécessité de mettre en place des écosystèmes fertiles, indispensables à l’épanouissement des jeunes entreprises, se classe en tête. Renforcer la culture entrepreneuriale, améliorer les dispositifs de formation et faciliter l’accès au financement des jeunes entreprises à chaque étape de leur développement, viennent ensuite.
Pour stimuler la fibre entreprenariale des jeunes et leur permettre de tirer parti de l’expérience de chefs d’entreprise confirmés, le mentorat monte en puissance dans les différents pays. En France, une association a vu le jour, Moovjee.moovjee.fr sur une initiative de Dominique Restino. En Turquie, banquier et serial entrepreneur, Hüsnü Ozyegin (Fiba Group) a choisi de créer une université (Ozyegin University) pour mieux former les futurs entrepreneurs.
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L'innovation plébiscitée
Enfin, l’innovation dans la gestion et le management. L’économiste, prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus.yunuscentre.org , est venu porter la bonne parole pour défendre le « social business » avec des entreprises dont la vocation, a-t-il insisté, « doit être aussi d’apporter des solutions et de créer des emplois décents et non pas d’avoir pour seule et unique finalité de gagner de l’argent. »
Printemps arabe : le modèle turc, référence des jeunes entrepreneurs égyptiens
« L’environnement n’était pas favorable jusqu’ici pour les entrepreneurs en Égypte. Cela va changer, mais il faudra du temps. Le modèle turc, constitue pour nous une référence » reconnaît Ashraf El Gazayerli, coprésident de la Fédération méditerranéenne des jeunes entrepreneurs (MYE)
La délégation égyptienne a été associée aux travaux du G20 Yes grâce à l’invitation de Mediterranean Young Entrepreneur Organization, créée en 2008 et dont le siège est à Istanbul. « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être Égyptiens. Que va-t-il se passer dans les prochains mois, c’est difficile à dire, il faut attendre le résultat des élections, précise Hossam H. Farid, secrétaire général de l’association égyptienne. Pour relancer l’activité, il faudra attirer des investisseurs et surtout faire en sorte que les jeunes diplômés qui sont partis travailler à l’étranger aient envie de rentrer pour participer à la reconstruction de l’économie du pays.»
La délégation égyptienne a été associée aux travaux du G20 Yes grâce à l’invitation de Mediterranean Young Entrepreneur Organization, créée en 2008 et dont le siège est à Istanbul. « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être Égyptiens. Que va-t-il se passer dans les prochains mois, c’est difficile à dire, il faut attendre le résultat des élections, précise Hossam H. Farid, secrétaire général de l’association égyptienne. Pour relancer l’activité, il faudra attirer des investisseurs et surtout faire en sorte que les jeunes diplômés qui sont partis travailler à l’étranger aient envie de rentrer pour participer à la reconstruction de l’économie du pays.»