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La diffusion de produits nouveaux peut déverrouiller l’économie d’un pays à condition qu’un programme de réformes y facilite l’élévation du niveau technologique (photo Cévital)
EGYPTE. Le potentiel économique des pays sud-méditerranéens, l’amélioration des conditions de vie ainsi que la compétitivité des industries passent par l’innovation, estiment les experts du FEMISE et de l'« Economic Research Forum ». Les pistes de recherche ont été lancées le 18 janvier 2016 lors de la réunion du Caire intitulée “Innovation: Towards a Research Agenda to Unlock South Med Potentials”.
Selon les économistes du Femise, la diffusion de produits nouveaux peut déverrouiller l’économie d’un pays à condition qu’un programme de réformes y facilite l’élévation du niveau technologique en corrélation avec un aménagement institutionnel.
Paradoxalement, l’innovation technologique n’est pas en elle-même synonyme de création d’emplois. « Nous observons une croissance économique sans emplois, c’est-à-dire une augmentation du PIB, mais qui ne s'accompagne pas de créations d'emplois », indique Jean-Eric Aubert, spécialiste des politiques d'innovation, consultant auprès d'organisations internationales, ancien chef de programmes à l'OCDE et à la Banque mondiale.
« La clé réside dans l’adaptation de la protection sociale pour donner à tous un revenu minimum, des possibilités de formation pour actualiser les compétences et des facilités favorisant les emplois de travailleurs indépendants plutôt que ceux de salariés d’entreprise ou de la fonction publique », poursuit-il.
Selon les économistes du Femise, la diffusion de produits nouveaux peut déverrouiller l’économie d’un pays à condition qu’un programme de réformes y facilite l’élévation du niveau technologique en corrélation avec un aménagement institutionnel.
Paradoxalement, l’innovation technologique n’est pas en elle-même synonyme de création d’emplois. « Nous observons une croissance économique sans emplois, c’est-à-dire une augmentation du PIB, mais qui ne s'accompagne pas de créations d'emplois », indique Jean-Eric Aubert, spécialiste des politiques d'innovation, consultant auprès d'organisations internationales, ancien chef de programmes à l'OCDE et à la Banque mondiale.
« La clé réside dans l’adaptation de la protection sociale pour donner à tous un revenu minimum, des possibilités de formation pour actualiser les compétences et des facilités favorisant les emplois de travailleurs indépendants plutôt que ceux de salariés d’entreprise ou de la fonction publique », poursuit-il.
Relever les défis
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Si dynamiser le domaine de l’innovation constitue sans doute un pas vers le progrès, dans les pays d’Afrique du Nord, la problématique de la jeunesse sans emploi liée au manque d’opportunités et d’investissements efficaces reste un défi important.
La révision du système éducatif tout comme des qualifications plus adaptées au marché du travail y sont donc nécessaires. En plus de soutenir les entrepreneurs par des aides financières, l’Etat est invité à intervenir dans plusieurs domaines : « il faut éliminer toutes sortes d’obstacles institutionnels, protéger les innovateurs avec des systèmes de propriété intellectuelle, créer des technopoles », suggère Jean-Eric Aubert.
Le rapport indique que 31% des entreprises de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont dû verser des pots-de-vin au cours des trois dernières années, alors que la moyenne mondiale se situe aux alentours de 17%. « La lutte contre la bureaucratie réduira les opportunités de corruption », ajoute Jean-Eric Aubert.
Les économistes suggèrent également de développer « l’innovation frugale », présentée comme « tout ce qui ne coûte pas cher, qui consomme peu de ressources d’énergie, et qui est utile à un grand nombre de gens ».
La révision du système éducatif tout comme des qualifications plus adaptées au marché du travail y sont donc nécessaires. En plus de soutenir les entrepreneurs par des aides financières, l’Etat est invité à intervenir dans plusieurs domaines : « il faut éliminer toutes sortes d’obstacles institutionnels, protéger les innovateurs avec des systèmes de propriété intellectuelle, créer des technopoles », suggère Jean-Eric Aubert.
Le rapport indique que 31% des entreprises de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont dû verser des pots-de-vin au cours des trois dernières années, alors que la moyenne mondiale se situe aux alentours de 17%. « La lutte contre la bureaucratie réduira les opportunités de corruption », ajoute Jean-Eric Aubert.
Les économistes suggèrent également de développer « l’innovation frugale », présentée comme « tout ce qui ne coûte pas cher, qui consomme peu de ressources d’énergie, et qui est utile à un grand nombre de gens ».