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Un rapport dénonce le coût des subventions sur l'économie des pays de la zone MENA (photo FMI)
MENA. Alors que l’Égypte, à la suite de la Jordanie, du Maroc et de la Tunisie, entend réduire ses subventions à l’essence, le FMI vient de publier un rapport consacré à la question des subventions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Deux régions où elles occupent une place sans égale. Les seules subventions à l'énergie (175 mrds € en 2011, soit 8,6 % du PIB de la zone MENA) représentent ainsi 48 % du total des subventions dans le monde.
Menées au nom du partage des richesses, les politiques de subventions, dont le coût augmente du fait des récentes hausses des cours des produits de base et de l’intensification des revendications sociales, ratent pourtant leur cible, dénonce le rapport du FMI.
Dans des pays comme l'Égypte, la Jordanie et le Liban, les 20 % les plus pauvres reçoivent entre 1 et 8 % des subventions à l'essence quand les 20 % les plus riches en perçoivent entre 40 et 86 %. En Égypte, en 2008, les 40 % les plus pauvres de la population ont touché 3 % des subventions à l’essence.
Le niveau des subventions empêcherait également les gouvernements de mener les investissements productifs qui stimuleraient la croissance, expliquent les auteurs de l’étude.
« Les subventions à l’énergie peuvent aussi conduire à la surconsommation d'énergie, notamment dans les pays exportateurs de pétrole, et donc à l’aggravation des problèmes environnementaux », soulève en outre la représentante du FMI en Tunisie, Giorgia Albertin, qui a participé à la rédaction du rapport.
En conclusion, le FMI demande donc une réforme des politiques de subventions, adossée à l'introduction d'outils de protection sociale permettant d’atténuer l'impact de la hausse des prix sur les populations pauvres.
Deux régions où elles occupent une place sans égale. Les seules subventions à l'énergie (175 mrds € en 2011, soit 8,6 % du PIB de la zone MENA) représentent ainsi 48 % du total des subventions dans le monde.
Menées au nom du partage des richesses, les politiques de subventions, dont le coût augmente du fait des récentes hausses des cours des produits de base et de l’intensification des revendications sociales, ratent pourtant leur cible, dénonce le rapport du FMI.
Dans des pays comme l'Égypte, la Jordanie et le Liban, les 20 % les plus pauvres reçoivent entre 1 et 8 % des subventions à l'essence quand les 20 % les plus riches en perçoivent entre 40 et 86 %. En Égypte, en 2008, les 40 % les plus pauvres de la population ont touché 3 % des subventions à l’essence.
Le niveau des subventions empêcherait également les gouvernements de mener les investissements productifs qui stimuleraient la croissance, expliquent les auteurs de l’étude.
« Les subventions à l’énergie peuvent aussi conduire à la surconsommation d'énergie, notamment dans les pays exportateurs de pétrole, et donc à l’aggravation des problèmes environnementaux », soulève en outre la représentante du FMI en Tunisie, Giorgia Albertin, qui a participé à la rédaction du rapport.
En conclusion, le FMI demande donc une réforme des politiques de subventions, adossée à l'introduction d'outils de protection sociale permettant d’atténuer l'impact de la hausse des prix sur les populations pauvres.