
Le flottement de la livre égyptienne aide au redressement de l'économie (photo : DR)
Ne manquez pas !
-
L'UE et le Qatar financeront à hauteur de 70 M€ un gazoduc entre Israël et la Bande de Gaza
-
Le Liban et la Tunisie enregistrent les plus fortes capacités productives des pays méditerranéens en développement
-
L'autorisation de la construction de 800 logements en Palestine par Israël est dénoncée de toutes parts
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
ÉGYPTE. Le Fonds monétaire international (FMI) persiste et signe sur les perspectives économiques de l'Égypte qu'il juge "favorables" avec une croissance de 4,2% sur l'année budgétaire (achevée en juin 2017) qui devrait se porter à 4,8% en 2018. "Les réformes qui ont été entreprises jusqu'à présent ont été bien mises en oeuvre et nous commençons à en voir les effets", commente Subir Lall, chef de la mission du FMI pour l'Égypte.
Voilà un soutien de poids pour Abdel Fatah al-Sissi, qui n'en avait pas vraiment besoin, à quelques semaines de l'élection présidentielle (1er tour du 26 au 28 mars 2018), alors que les portes du renouvellement de son mandat se trouvent grandes ouvertes.
En novembre 2016, le FMI octroyait un prêt de 12 mrds$ à l'Egypte, alors en grandes difficultés économiques, en échange d'un programme de réformes. En décembre 2017, une nouvelle tranche de 2,03 mrds$ a été accordée, la troisième qui porte à 6,08 mrds$ les sommes déboursées.
Selon l'institution - qui concluait mardi 23 janvier 2018 son deuxième examen de ce programme - il donne toute satisfaction. Le gouvernement égyptien a décidé en novembre 2016 de laisser flotter sa monnaie (la livre égyptienne perdant la moitié de sa valeur par rapport au dollar et à l'euro) puis de réduire les subventions étatiques (carburants, énergie et biens de consommation non prioritaires). Si, avec la hausse des prix, l'inflation s'est invitée jusqu'à atteindre les 35% en juillet 2017 - entraînant des plaintes de la population -, elle baisse depuis quelques mois. Le FMI estime qu'elle descendra à 12% en juin 2018 et ne sera plus que d'un chiffre en 2019.
Voilà un soutien de poids pour Abdel Fatah al-Sissi, qui n'en avait pas vraiment besoin, à quelques semaines de l'élection présidentielle (1er tour du 26 au 28 mars 2018), alors que les portes du renouvellement de son mandat se trouvent grandes ouvertes.
En novembre 2016, le FMI octroyait un prêt de 12 mrds$ à l'Egypte, alors en grandes difficultés économiques, en échange d'un programme de réformes. En décembre 2017, une nouvelle tranche de 2,03 mrds$ a été accordée, la troisième qui porte à 6,08 mrds$ les sommes déboursées.
Selon l'institution - qui concluait mardi 23 janvier 2018 son deuxième examen de ce programme - il donne toute satisfaction. Le gouvernement égyptien a décidé en novembre 2016 de laisser flotter sa monnaie (la livre égyptienne perdant la moitié de sa valeur par rapport au dollar et à l'euro) puis de réduire les subventions étatiques (carburants, énergie et biens de consommation non prioritaires). Si, avec la hausse des prix, l'inflation s'est invitée jusqu'à atteindre les 35% en juillet 2017 - entraînant des plaintes de la population -, elle baisse depuis quelques mois. Le FMI estime qu'elle descendra à 12% en juin 2018 et ne sera plus que d'un chiffre en 2019.