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LIBAN. Le Liban doit conduire une politique rigoureuse de réduction de ses dépenses publiques et d'optimisation de ses ressources fiscales pour réduire son taux d'endettement estime le FMI dans un récent rapport. Le Fonds avance notamment comme solution une augmentation de la TVA.
A 148%, le Liban possède un des plus mauvais ratio dette/PIB au monde.
Un chiffre pourtant en amélioration. La dette était près de trois fois supérieure au PIB en 2006. Le Liban tire ici le bénéfice d'une forte croissance économique. Le FMI prévoit +8% en 2010, soit près du double de la plupart de ses voisins et de la croissance moyenne attendue sur la planète. Dans la région, seuls le Qatar et la Libye devraient faire mieux.
Reste qu'en valeur absolue, le Liban n'arrive pas à réduite son endettement, évalué fin 2010 à 51 milliards de dollars.
Le FMI demande au Liban d'engager des réformes structurelles, en particulier sur les secteurs des télécommunications, de l'électricité et de l'eau. Il préconise également la constitution de réserves de devises étrangères pour réduire la vulnérabilité du pays. Une stratégie que la Banque Centrale du Liban pourrait conduire en vendant ses actifs non financiers (biens immobiliers....) et en renonçant à sa politique d'exemption des réserves obligatoires.