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GRECE. Le Fonds Monétaire International (FMI) et l'Union Européenne ne sont plus sur la même ligne concernant le niveau d'économies à exiger de la Grèce. Jeudi 4 mars 2016, le FMI a demandé aux autorités européennes de faire preuve de « réalisme » dans les négociations en cours avec la Grèce.
Le FMI estime que les réformes proposées par le gouvernement grec ne permettront pas d'atteindre un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB comme demandé, mais d'à peine 2%. Ses experts ne croient pas en une croissance du PIB de la Grèce et demandent de nouvelles mesures d'austérité, en particulier sur les retraites. Or de nombreux économistes estiment qu'un nouveau tout de vis accentuera encore la récession que connaît la Grèce et donc dégradera son taux d'excédent budgétaire. Second point de désaccord avec Bruxelles, le FMI estime que l'Europe doit abandonner une partie de ses créances envers la Grèce afin de réduire la charge de la dette et de donner un peu d'air au pays.
L'Europe et le FMI ont jusqu'à juillet 2016 pour s'accorder. C'est en effet cet été que doit être débloquée une nouvelle enveloppe d'argent frais à l'occasion d'un troisième plan de sauvetage. Pour l'instant, le FMI laisse planer le doute sur sa participation à ce plan.
Le FMI estime que les réformes proposées par le gouvernement grec ne permettront pas d'atteindre un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB comme demandé, mais d'à peine 2%. Ses experts ne croient pas en une croissance du PIB de la Grèce et demandent de nouvelles mesures d'austérité, en particulier sur les retraites. Or de nombreux économistes estiment qu'un nouveau tout de vis accentuera encore la récession que connaît la Grèce et donc dégradera son taux d'excédent budgétaire. Second point de désaccord avec Bruxelles, le FMI estime que l'Europe doit abandonner une partie de ses créances envers la Grèce afin de réduire la charge de la dette et de donner un peu d'air au pays.
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