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SLOVÉNIE. Dans sa déclaration finale publiée mardi 29 mars 2016 à la suite à sa mission en Slovénie, les experts du Fonds monétaire international (FMI) insistent sur la nécessité d'accélérer les privatisations ainsi que le programme de réformes économiques. En 2013, ce pays d'un peu plus de 2 millions d'habitants évitait de justesse un plan de sauvetage européen grâce à l'adoption d'un programme d'austérité.
Le texte du FMI reconnaît que la Slovénie a connu "une reprise économique tirée par les exportations en 2014 et 2015 (NDLR : avec respectivement 3 et 2,9% de croissance)" laquelle a permis de "doper l'emploi et la consommation privée ainsi que renforcer la position extérieure de la Slovénie."
Mais le FMI constate aussi que "des réformes plus ambitieuses permettraient une croissance plus rapide et plus durable". La déclaration finale suggère de stimuler l'investissement privé en aidant, par des mesures supplémentaires, les Tpe/Pme à équilibrer leur bilan.
Côté public, le FMI demande la réduction de la dette publique par "l'accélération des privatisations (notamment des trois plus grandes banques), un renforcement de la gouvernance des entreprises publiques et l'amélioration de l'environnement des affaires." Il suggère également de limiter l'indexation des pensions à l'inflation, l'abolition de la prime de retraite et du régime fiscal préférentiel des retraités. A cet égard, le FMI se félicite de l'augmentation de l'âge de la retraite, qui sera bientôt fixé à 65 ans, et souhaite même la voir portée à 67 ans. Le FMI demande à la Slovénie de jouer aussi sur les recettes avec la création d'un "large impôt foncier moderne".
L'institution basée à Washington relève la prévision de croissance du pays pour 2016 de 1,8 à 1,9% alors qu'en mars 2016, le gouvernement slovène révisait son chiffre passant de 2,3 à 1,7%.
Le texte du FMI reconnaît que la Slovénie a connu "une reprise économique tirée par les exportations en 2014 et 2015 (NDLR : avec respectivement 3 et 2,9% de croissance)" laquelle a permis de "doper l'emploi et la consommation privée ainsi que renforcer la position extérieure de la Slovénie."
Mais le FMI constate aussi que "des réformes plus ambitieuses permettraient une croissance plus rapide et plus durable". La déclaration finale suggère de stimuler l'investissement privé en aidant, par des mesures supplémentaires, les Tpe/Pme à équilibrer leur bilan.
Côté public, le FMI demande la réduction de la dette publique par "l'accélération des privatisations (notamment des trois plus grandes banques), un renforcement de la gouvernance des entreprises publiques et l'amélioration de l'environnement des affaires." Il suggère également de limiter l'indexation des pensions à l'inflation, l'abolition de la prime de retraite et du régime fiscal préférentiel des retraités. A cet égard, le FMI se félicite de l'augmentation de l'âge de la retraite, qui sera bientôt fixé à 65 ans, et souhaite même la voir portée à 67 ans. Le FMI demande à la Slovénie de jouer aussi sur les recettes avec la création d'un "large impôt foncier moderne".
L'institution basée à Washington relève la prévision de croissance du pays pour 2016 de 1,8 à 1,9% alors qu'en mars 2016, le gouvernement slovène révisait son chiffre passant de 2,3 à 1,7%.