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L'économie tunisienne va dans le bon sens selon le FMI (photo : F.Dubessy)
TUNISIE. Après l'achèvement de la première revue du programme économique de la Tunisie le 12 juin 2017, le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) débloque 314,4 M$ (775,67 millions de dinars tunisiens. Cette somme entre dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) et porte le montant total du décaissement au titre de cet accord, après un premier versement en avril 2017, à 628,8 M$.
Le MEDC court sur quatre ans et vise à permettre à la Tunisie d'obtenir un montant de 2,83 mrds$. Le déblocage de cette enveloppe reste soumis à des exigences du FMI. La Tunisie doit conduire des réformes pour réduire le déficit budgétaire et stabiliser la dette publique en dessous de 70% du PIB à l'horizon 2020. Tout en augmentant les dépenses d'investissement et les dépenses sociales. Le pays s'engage également à resserrer sa politique monétaire et à un assouplissement plus accru du taux de change. L'objectif étant de contenir l'inflation, améliorer la compétitivité et préserver les réserves nationales. Le gouvernement tunisien s'attèle aussi, toujours selon l'accord, à "parvenir à un rééquilibrage budgétaire propice à la croissance et soucieux de la dimension sociale". Ceci passera notamment par la mise en place de mesures fiscales prévues pour 2018 et la création d'une nouvelle Direction des Grandes Entreprises pour renforcer l'équité fiscale.
« Les autorités tunisiennes demeurent fermement résolues à préserver la stabilité macroéconomique et à assurer un relèvement durable de l’emploi et du niveau de vie pour la population du pays. Les autorités vont redoubler d’efforts pour relever les défis d’un ralentissement de la croissance et des retards dans la mise en œuvre des politiques. Leurs plans budgétaires permettront de parvenir à une réduction progressive de la dette et d’assurer une augmentation des dépenses d’investissement et des dépenses sociales. Le resserrement continu de la politique monétaire et l’assouplissement accru du taux de change contribueront à maîtriser l’inflation, à accroître la compétitivité et à préserver les réserves internationales. Les réformes visant à restructurer les banques publiques, renforcer la gouvernance et améliorer le climat des affaires permettront de consolider les bases d’une croissance inclusive et d’une forte création d’emplois", souligne Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim du Conseil d'administration du FMI.
Lire aussi : Le FMI salue la résilience de la Tunisie
Le MEDC court sur quatre ans et vise à permettre à la Tunisie d'obtenir un montant de 2,83 mrds$. Le déblocage de cette enveloppe reste soumis à des exigences du FMI. La Tunisie doit conduire des réformes pour réduire le déficit budgétaire et stabiliser la dette publique en dessous de 70% du PIB à l'horizon 2020. Tout en augmentant les dépenses d'investissement et les dépenses sociales. Le pays s'engage également à resserrer sa politique monétaire et à un assouplissement plus accru du taux de change. L'objectif étant de contenir l'inflation, améliorer la compétitivité et préserver les réserves nationales. Le gouvernement tunisien s'attèle aussi, toujours selon l'accord, à "parvenir à un rééquilibrage budgétaire propice à la croissance et soucieux de la dimension sociale". Ceci passera notamment par la mise en place de mesures fiscales prévues pour 2018 et la création d'une nouvelle Direction des Grandes Entreprises pour renforcer l'équité fiscale.
« Les autorités tunisiennes demeurent fermement résolues à préserver la stabilité macroéconomique et à assurer un relèvement durable de l’emploi et du niveau de vie pour la population du pays. Les autorités vont redoubler d’efforts pour relever les défis d’un ralentissement de la croissance et des retards dans la mise en œuvre des politiques. Leurs plans budgétaires permettront de parvenir à une réduction progressive de la dette et d’assurer une augmentation des dépenses d’investissement et des dépenses sociales. Le resserrement continu de la politique monétaire et l’assouplissement accru du taux de change contribueront à maîtriser l’inflation, à accroître la compétitivité et à préserver les réserves internationales. Les réformes visant à restructurer les banques publiques, renforcer la gouvernance et améliorer le climat des affaires permettront de consolider les bases d’une croissance inclusive et d’une forte création d’emplois", souligne Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim du Conseil d'administration du FMI.
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