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MÉDITERRANÉE. Le FMI broie du noir. Il vient de corriger à la baisse les prévisions de croissance de la plupart des pays membres de son organisation. De +3,6%, la croissance moyenne des PIB des 188 pays membres du FMI passe à +3,2%.
Pour Maurice Obstfeld, directeur de la recherche économique du FMI, « ces chiffres peuvent paraître à première vue relativement satisfaisants en soi, mais compte tenu du rattrapage structurel des pays émergents ou en développement, on estime qu'en deçà d'un taux de croissance de 2% à 2,5% mondial, un ralentissement supplémentaire déboucherait très vite sur une récession ». En Méditerranée, seuls quelques rares pays devraient dépasser 2,5% de taux de croissance en 2016 si les économistes du FMI voient juste.
Beaucoup de pays performants vont ralentir. L'Espagne passera de +3,2 à +2,6%, Malte de +5,4 à +3,5%, l'Algérie de +3,7 à +3,4%, l'Egypte de +4,2 à +3,3%. La Turquie devrait conserver son taux de 3,8%. Seuls la Jordanie et Israël progresseront avec +3,2% pour la Jordanie (+2,5% en 2015) et + 2,8% pour Israël (+2,6% en 2015).
Les pays qui constituent le « ventre mou » de la Méditerranée obtiendraient des évolutions contrastées. La France resterait à +1,1% de croissance, Le Liban à +1%, le Portugal à +1,4% (+1,5% en 2015), Chypre à +1,6%. La Slovénie perdrait un point de croissance pour afficher + 1,9% en 2016 et le Maroc plus de deux points (+2,3% en 2016 contre +4,5% en 2015). Le FMI croit en un redémarrage modeste de la Croatie ( +1,9% contre + 1,6% en 2015) et de l'Italie (+0,8% en 2015, +1% en 2016), relativement important de la Serbie (+1,8% contre +0,7% en 2015) et de la Tunisie (+ 2% en 2016 contre + 0,8% en 2015).
Enfin, la Grèce reste engluée dans la décroissance avec un recul de -0,6% attendu en 2016 (-0,2% en 2015). Toutes ces prévisions doivent être prises avec prudence car la Méditerranée connaît une agitation qui rend aléatoires les pronostics.
Pour Maurice Obstfeld, directeur de la recherche économique du FMI, « ces chiffres peuvent paraître à première vue relativement satisfaisants en soi, mais compte tenu du rattrapage structurel des pays émergents ou en développement, on estime qu'en deçà d'un taux de croissance de 2% à 2,5% mondial, un ralentissement supplémentaire déboucherait très vite sur une récession ». En Méditerranée, seuls quelques rares pays devraient dépasser 2,5% de taux de croissance en 2016 si les économistes du FMI voient juste.
Beaucoup de pays performants vont ralentir. L'Espagne passera de +3,2 à +2,6%, Malte de +5,4 à +3,5%, l'Algérie de +3,7 à +3,4%, l'Egypte de +4,2 à +3,3%. La Turquie devrait conserver son taux de 3,8%. Seuls la Jordanie et Israël progresseront avec +3,2% pour la Jordanie (+2,5% en 2015) et + 2,8% pour Israël (+2,6% en 2015).
Les pays qui constituent le « ventre mou » de la Méditerranée obtiendraient des évolutions contrastées. La France resterait à +1,1% de croissance, Le Liban à +1%, le Portugal à +1,4% (+1,5% en 2015), Chypre à +1,6%. La Slovénie perdrait un point de croissance pour afficher + 1,9% en 2016 et le Maroc plus de deux points (+2,3% en 2016 contre +4,5% en 2015). Le FMI croit en un redémarrage modeste de la Croatie ( +1,9% contre + 1,6% en 2015) et de l'Italie (+0,8% en 2015, +1% en 2016), relativement important de la Serbie (+1,8% contre +0,7% en 2015) et de la Tunisie (+ 2% en 2016 contre + 0,8% en 2015).
Enfin, la Grèce reste engluée dans la décroissance avec un recul de -0,6% attendu en 2016 (-0,2% en 2015). Toutes ces prévisions doivent être prises avec prudence car la Méditerranée connaît une agitation qui rend aléatoires les pronostics.