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Charles Michel et Fayez al-Sarraj ont évoqué la situation en Libye (photo : Conseil européen)
LIBYE / UE. Suite à leur rencontre, mercredi 8 janvier 2020 à Bruxelles, avec Fayez al-Sarraj, président du conseil de présidentiel du gouvernement d'union national libyen (GNA), Charles Michel, président du conseil européen, et Josep Borrel, haut-représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'Union européenne, ont réaffirmé leurs positions sur le conflit libyen.
Pour Charles Michel, il n'existe pas de solution militaire à la crise libyenne, seul un processus politique peut rapprocher la paix et la stabilité. Une affirmation martelée à Fayez al-Sarraj alors que la Turquie vient d'envoyer des troupes en Libye pour aider les forces du GNA à lutter contre l'armée nationale libyenne rivale du maréchal Khalifa Haftar. Ce dernier tente depuis avril 2019 de s'emparer de la capitale Tripoli et vient d'annoncer la prise de la ville stratégique de Syrte.
Le président du conseil européen estime que "les Libyens devraient être au coeur de la définition de leur propre avenir" en précisant que l'"Union européenne intensifiera ses efforts en vue d'une solution pacifique et politique." Le même jour, après un entretien avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, Charles Michel insistait sur le fait qu'il "continuera à utiliser tous les contacts au niveau de l'UE et au-delà pour convaincre les parties de s'abstenir de toute action irréversible." Il prévoit de rencontrer les dirigeants turcs et égyptiens le 11 janvier 2020 pour discuter de la situation dans la région.
Josep Borrel rappelle l'importance de "créer les bonnes conditions avant les prochaines étapes."
Charles Michel n'a pas été tendre envers le récent protocole d'accord signé entre la Turquie et la Libye sur la délimitation des juridictions maritimes en Méditerranée en indiquant au président du GNA que ce texte violait les droits souverains des Etats tiers et n'était pas conforme au droit de la Mer.
L'Union européenne soutient toujours le GNA.
Pour Charles Michel, il n'existe pas de solution militaire à la crise libyenne, seul un processus politique peut rapprocher la paix et la stabilité. Une affirmation martelée à Fayez al-Sarraj alors que la Turquie vient d'envoyer des troupes en Libye pour aider les forces du GNA à lutter contre l'armée nationale libyenne rivale du maréchal Khalifa Haftar. Ce dernier tente depuis avril 2019 de s'emparer de la capitale Tripoli et vient d'annoncer la prise de la ville stratégique de Syrte.
Le président du conseil européen estime que "les Libyens devraient être au coeur de la définition de leur propre avenir" en précisant que l'"Union européenne intensifiera ses efforts en vue d'une solution pacifique et politique." Le même jour, après un entretien avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, Charles Michel insistait sur le fait qu'il "continuera à utiliser tous les contacts au niveau de l'UE et au-delà pour convaincre les parties de s'abstenir de toute action irréversible." Il prévoit de rencontrer les dirigeants turcs et égyptiens le 11 janvier 2020 pour discuter de la situation dans la région.
Josep Borrel rappelle l'importance de "créer les bonnes conditions avant les prochaines étapes."
Charles Michel n'a pas été tendre envers le récent protocole d'accord signé entre la Turquie et la Libye sur la délimitation des juridictions maritimes en Méditerranée en indiquant au président du GNA que ce texte violait les droits souverains des Etats tiers et n'était pas conforme au droit de la Mer.
L'Union européenne soutient toujours le GNA.