Ne manquez pas !
-
L'Espagne rejoint la France et l'Allemagne dans le projet d'avion de combat du futur
-
Alitalia relance ses lignes suspendues vers Tel Aviv et Le Caire au départ de Milan
-
Un rapport d'experts italiens jugent le projet de TGV Lyon-Turin non rentable
-
La part des énergies renouvelables dans l'UE progresse pour atteindre les 17,5% en 2017
-
La région Méditerranée & Afrique représente le plus gros chiffre d'affaires de la Coface en 2018
ITALIE. Après la disparition de trois cents migrants engloutis par la mer déchaînée et celle de vingt-neuf autres morts de froid, le Conseil de l'Europe condamne la mission Triton. Elle a relayé le programme italien Mare Nostrum le 1er novembre 2014 pour patrouiller la Méditerranée et contrôler les frontières de l'Union européenne.
C'est d'ailleurs toute la différence entre les deux opérations: Mare Nostrum se concentrait sur les sauvetages et ses bâtiments pouvaient croiser à quelques kilomètres à peine des eaux libyennes. Triton patrouille la mer. La mission européenne évite d'ailleurs de positionner ses bateaux trop près des côtes d'où partent les migrants. La proximité des bâtiments pouvant intervenir le cas échéant pour sauver les clandestins, pousserait les passeurs à multiplier les départs selon certains partenaires.
Aujourd'hui, après cette nouvelle tragédie, plusieurs personnalités comme l'ancien président du Conseil, le démocrate Enrico Letta ou encore Laura Boldrini, présidente du parlement et ancienne porte-parole de l'UNHCR, réclament le retour de Mare Nostrum en Méditerranée. "Que nos partenaires le veuillent ou non, qu'ils nous aident ou non, nous devrons relancer Mare Nostrum. Nous ne pouvons pas laisser ces gens mourir comme cela" a tweeté Enrico Letta. "Voilà ce qui arrive après avoir fermé le programme Mare Nostrum" a tweeté pour sa part Laura Boldrini.
Lire aussi :Les navires fantômes, nouvelle stratégie des organisations de passeurs en Méditerranée
C'est d'ailleurs toute la différence entre les deux opérations: Mare Nostrum se concentrait sur les sauvetages et ses bâtiments pouvaient croiser à quelques kilomètres à peine des eaux libyennes. Triton patrouille la mer. La mission européenne évite d'ailleurs de positionner ses bateaux trop près des côtes d'où partent les migrants. La proximité des bâtiments pouvant intervenir le cas échéant pour sauver les clandestins, pousserait les passeurs à multiplier les départs selon certains partenaires.
Aujourd'hui, après cette nouvelle tragédie, plusieurs personnalités comme l'ancien président du Conseil, le démocrate Enrico Letta ou encore Laura Boldrini, présidente du parlement et ancienne porte-parole de l'UNHCR, réclament le retour de Mare Nostrum en Méditerranée. "Que nos partenaires le veuillent ou non, qu'ils nous aident ou non, nous devrons relancer Mare Nostrum. Nous ne pouvons pas laisser ces gens mourir comme cela" a tweeté Enrico Letta. "Voilà ce qui arrive après avoir fermé le programme Mare Nostrum" a tweeté pour sa part Laura Boldrini.
Lire aussi :Les navires fantômes, nouvelle stratégie des organisations de passeurs en Méditerranée