
Le Conseil de l'Europe demande des efforts au Monténégro. (photo CE)
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MONTÉNÉGRO. Le Conseil de l’Europe demande au Monténégro de mieux lutter contre le blanchiment de capitaux en menant plus d'investigations et de poursuites.
Le rapport de Moneyval (Comité d’experts sur l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme) publié mardi 23 juin 2015, alerte l'Europe sur la politique de lutte contre le blanchiment de capitaux au Monténégro. Il arrive un an après la visite de ces experts au Monténégro. Conçu pour analyser la mise en oeuvre des normes européennes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ce rapport note les points faibles du Monténégro.
Moneyval appelle le pays à identifier les obstacles qui freinent les enquêtes. L'Europe espère aussi une meilleure politique des investigations financières du Monténégro. Les experts reprochent notamment un cadre légal régissant la confiscation des biens incomplet. Sur les quelques cas où les biens ont été saisi, aucun d’entre eux ne concerne des infractions en lien avec des produits du crime ou du financement du terrorisme. Les autorités ne mènent toujours pas d’enquête sur des financements du terrorisme. Cela déplaît à l’Europe, qui souhaite que les autorités mettent en place un régime pour geler les actifs terroristes.
Le système de détection du transport frontalier physique de devises connaît aussi des irrégularités. Les douanes n’ont pas assez d’autorité pour obtenir plus d’informations ou arrêter une personne transportant des chèques ou des billets, ni pour confisquer les devises.
La cellule de renseignement financier (CRF) pourrait être le bon élève du Monténégro. Elle remporte des bons points dans son rôle d’analyste. Cependant elle en perd dans la communication avec les services de poursuite des fraudes et du blanchiment. Le Conseil de l’Europe demande une amélioration dans ce secteur. Cette mauvaise coopération nationale reste difficile à comprendre, alors que les autorités du Monténégro collaborent activement avec leurs homologues étrangers.
Le Monténégro devra rendre compte des améliorations et de ses efforts dans sa politique de lutte contre le blanchiment de capitaux aux experts de Moneyval, d’ici à avril 2016.
Le rapport de Moneyval (Comité d’experts sur l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme) publié mardi 23 juin 2015, alerte l'Europe sur la politique de lutte contre le blanchiment de capitaux au Monténégro. Il arrive un an après la visite de ces experts au Monténégro. Conçu pour analyser la mise en oeuvre des normes européennes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ce rapport note les points faibles du Monténégro.
Moneyval appelle le pays à identifier les obstacles qui freinent les enquêtes. L'Europe espère aussi une meilleure politique des investigations financières du Monténégro. Les experts reprochent notamment un cadre légal régissant la confiscation des biens incomplet. Sur les quelques cas où les biens ont été saisi, aucun d’entre eux ne concerne des infractions en lien avec des produits du crime ou du financement du terrorisme. Les autorités ne mènent toujours pas d’enquête sur des financements du terrorisme. Cela déplaît à l’Europe, qui souhaite que les autorités mettent en place un régime pour geler les actifs terroristes.
Le système de détection du transport frontalier physique de devises connaît aussi des irrégularités. Les douanes n’ont pas assez d’autorité pour obtenir plus d’informations ou arrêter une personne transportant des chèques ou des billets, ni pour confisquer les devises.
La cellule de renseignement financier (CRF) pourrait être le bon élève du Monténégro. Elle remporte des bons points dans son rôle d’analyste. Cependant elle en perd dans la communication avec les services de poursuite des fraudes et du blanchiment. Le Conseil de l’Europe demande une amélioration dans ce secteur. Cette mauvaise coopération nationale reste difficile à comprendre, alors que les autorités du Monténégro collaborent activement avec leurs homologues étrangers.
Le Monténégro devra rendre compte des améliorations et de ses efforts dans sa politique de lutte contre le blanchiment de capitaux aux experts de Moneyval, d’ici à avril 2016.