
Le référendum a donné les pleins pouvoirs au président Erdogan (photo : Présidence turque)
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TURQUIE. Saisi par le principal parti d'opposition (CHP), le Conseil d'Etat turc a rejeté, mardi 25 avril 2017 au soir, le recours contre les résultats du référendum du 16 avril 2017 en Turquie qui a donné des pouvoirs accrus au président Recep Tayyip Erdogan.
Le CHP dénonçait la décision du Haut-Conseil électoral (YSK) de valider plusieurs bulletins non marqués du sceau officiel et donc sources de fraude alors que le oui l'avait emporté seulement de 51,4%.
YSK avait refusé la semaine dernière d'annuler sa décision suite à un premier recours du CHP.
Le Conseil d'Etat estime que la validation de ces bulletins litigieux par le YSK "ne constitue pas une procédure administrative" et donc qu'elle n'entre pas dans ses compétences.
Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient été très sévères sur ce scrutin le jugeant "pas à la hauteur des critères européens" et protestant contre une campagne favorisant le oui. Le président Erdogan avait alors répliqué en demandant "aux autres gouvernements et aux organisations de respecter la décision de notre peuple."
Le CHP dénonçait la décision du Haut-Conseil électoral (YSK) de valider plusieurs bulletins non marqués du sceau officiel et donc sources de fraude alors que le oui l'avait emporté seulement de 51,4%.
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Le Conseil d'Etat estime que la validation de ces bulletins litigieux par le YSK "ne constitue pas une procédure administrative" et donc qu'elle n'entre pas dans ses compétences.
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