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Les systèmes de santé méditerranéens à l'épreuve de la Covid 19

Placido Plaza demande la révision des modèles de développement et le renforcement de la coopération en faveur d'une Méditerranée basée sur des systèmes alimentaires résilients et solidaire (photo : CIHEAM)
MEDITERRANEE. "Plus que jamais, la coopération agricole, le développement rural et l'investissement dans le capital humain sont une priorité en Méditerranée", note Plácido Plaza dans une communication, publiée sur son site en Français et en Anglais mardi 14 avril 2020. Pour le secrétaire général du CIHEAM (Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes), "aux crises sanitaire et financière provoquées par le nouveau coronavirus s'ajoutent les risques de crises alimentaires, sociales et économiques de nature à aggraver la situation dans les territoires les plus fragiles au monde qui doivent déjà composer avec les chocs climatiques, la diminution des ressources naturelles et la pauvreté".
Selon lui, l'"espace méditerranéen, interface des continents africain, asiatique et européen est l'un des épicentres de cette pandémie de Covid-19" et il craint les répercussions sur les groupes plus vulnérables, petits agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, qui pourraient "voir se réduire l'accès à leur terre, à leur bétail ou à leurs outils de pêche, avec des conséquences importantes sur la demande et l'offre des produits alimentaires. Ils rencontreront également des difficultés pour accéder aux marchés pou vendre leur produits ou acheter des semences ou d'autres biens de base".
"L'avenir de la région se jouera sur la capacité des pays à renforcer leur coopération", souligne son texte.
Le CIHEAM estime que ses domaines prioritaires de travail (assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour tous, investir dans le capital humain - dont la formation et le renforcement de capacités - pour des sociétés plus résilientes, renforcer le dialogue méditerranéen et la coopération) demeurent étroitement liés à la lutte contre les pandémies. "La sortie de la crise du Convid-19 et du confinement ne signifiera nullement la fin des autres crises", indique Plácido Plaza. Il en appelle à la révision des modèles de développement et au renforcement de la coopération en faveur d'une Méditerranée basée sur des systèmes alimentaires résilients et solidaires".
Centre de réflexion méditerranéen de la formation, de la recherche, de la coopération agricole, du développement rural et du dialogue régional, le CIHEAM est actif depuis 1962. Organisation intergouvernementale méditerranéenne, il regroupe treize Etats membres (Albanie, Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie, Turquie) et son conseil d'administration est présidé par Mohammed Sadiki.
Doté d'un secrétariat général basé à Paris, Le CIHEAM dispose de quatre instituts à Bari (Italie), Chania (Grèce), Montpellier (France) et Saragosse (Espagne).
Voir les rapports du CIHEAM sur Biblionostrum
Selon lui, l'"espace méditerranéen, interface des continents africain, asiatique et européen est l'un des épicentres de cette pandémie de Covid-19" et il craint les répercussions sur les groupes plus vulnérables, petits agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, qui pourraient "voir se réduire l'accès à leur terre, à leur bétail ou à leurs outils de pêche, avec des conséquences importantes sur la demande et l'offre des produits alimentaires. Ils rencontreront également des difficultés pour accéder aux marchés pou vendre leur produits ou acheter des semences ou d'autres biens de base".
"L'avenir de la région se jouera sur la capacité des pays à renforcer leur coopération", souligne son texte.
Le CIHEAM estime que ses domaines prioritaires de travail (assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour tous, investir dans le capital humain - dont la formation et le renforcement de capacités - pour des sociétés plus résilientes, renforcer le dialogue méditerranéen et la coopération) demeurent étroitement liés à la lutte contre les pandémies. "La sortie de la crise du Convid-19 et du confinement ne signifiera nullement la fin des autres crises", indique Plácido Plaza. Il en appelle à la révision des modèles de développement et au renforcement de la coopération en faveur d'une Méditerranée basée sur des systèmes alimentaires résilients et solidaires".
Centre de réflexion méditerranéen de la formation, de la recherche, de la coopération agricole, du développement rural et du dialogue régional, le CIHEAM est actif depuis 1962. Organisation intergouvernementale méditerranéenne, il regroupe treize Etats membres (Albanie, Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie, Turquie) et son conseil d'administration est présidé par Mohammed Sadiki.
Doté d'un secrétariat général basé à Paris, Le CIHEAM dispose de quatre instituts à Bari (Italie), Chania (Grèce), Montpellier (France) et Saragosse (Espagne).
Voir les rapports du CIHEAM sur Biblionostrum