
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario
-
La France et la Tunisie s'accordent pour normaliser la délivrance des visas
MAROC. Le Conseil économique social et environnemental marocain, saisi par la chambre des Conseillers fin juin 2014, a rendu, jeudi 28 août 2014, son avis sur la loi relative aux organismes de crédits participatifs proposés par les banques islamiques.
Il en ressort seulement deux points négatifs : le manque d’informations aux consommateurs pour éviter une communication marketing déloyale de la part des banques islamiques et surtout la nécessité de clarifier les rôles respectifs du Conseil national des Oulémas et de Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine, dans le contrôle du secteur.
Un conseil de la charia est en train d’être mis en place conjointement par les deux organismes.
« Le taux de bancarisation au Maroc est aujourd’hui de 57% et l’objectif est de l’augmenter aux deux tiers de la population. La création de ces banques va dans ce sens. Aujourd’hui, les produits financiers [islamiques] captent 110 M€ d’épargne », a expliqué Nizar Baraka, président du Conseil économique social et environnemental.
Le CESE a dû formuler un avis sur ce projet de loi en catastrophe, puisqu’il a été saisi fin juin, alors que la Chambre des représentants l’adoptait à l’unanimité, le 25 juin. Le Chambre des conseillers est la dernière à devoir se prononcer. L’adoption définitive de la loi est attendue d’ici la fin de l’année.