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ESPAGNE. Le FC Barcelona n'est pas seulement une équipe de football, c'est aussi une entreprise rentable... pour la ville de Barcelone. Selon une étude publiée par le cabinet Deloitte, le Barça aurait rapporté l'an dernier 759 M€ à la capitale catalane. Ce qui représente 1,2 % du PIB de la ville. Des retombées économiques liées d'abord au tourisme, puisque 6 % des voyageurs qui passent par Barcelone y viennent en priorité pour le fameux club. Soit au total 2,2 millions de fans, dont 1,5 million de supporters qui visitent chaque année le musée du Camp Nou, le lieu d'exposition le plus fréquenté de Catalogne !
L'attrait du maillot « blau-grana » (bleu et grenat) a généré également 1,3 million de nuitées à Barcelone en 2014, soit plus de la moitié des réservations d'hôtel liées au tourisme d'affaires. Selon Deloitte, le Barça participerait ainsi à maintenir 15 000 emplois.
L'étude tombe à pic pour les dirigeants du club, dans l'optique de l'aménagement de l'Espai Barça, impliquant d'important travaux aux alentours du stade, qui doivent mobiliser 633 M€ entre 2017 et 2021.
Le rapport du cabinet Deloitte précise par ailleurs que les victoires de Lionel Messi et de ses coéquipiers font également les affaires des finances publiques. Elle récolteraient annuellement 219 M€ sous forme de retombées fiscales. En revanche, l'étude ne dit rien du niveau d'endettement phénoménal du club.
Mais à ce titre, le FC Barcelona ne fait pas exception, puisqu'il se trouve dans une situation comparable à celle de ses trois grands rivaux sportifs, le Real Madrid, l'Atlético de Madrid et Valencia. Chacun doit plus de 200 M€ ! Et le premier créancier n'est autre que l’État… notamment à cause des dettes fiscales impayées.
Au terme la dernière saison 2013-2014, le montant de la dette globale de tous les clubs de première et deuxième division atteignait 2,75 mrds €. Une ardoise qui pourrait mettre en faillite tout le football professionnel en Espagne si l'adage antique ne faisait encore autorité : panem et circenses.
L'attrait du maillot « blau-grana » (bleu et grenat) a généré également 1,3 million de nuitées à Barcelone en 2014, soit plus de la moitié des réservations d'hôtel liées au tourisme d'affaires. Selon Deloitte, le Barça participerait ainsi à maintenir 15 000 emplois.
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Le rapport du cabinet Deloitte précise par ailleurs que les victoires de Lionel Messi et de ses coéquipiers font également les affaires des finances publiques. Elle récolteraient annuellement 219 M€ sous forme de retombées fiscales. En revanche, l'étude ne dit rien du niveau d'endettement phénoménal du club.
Mais à ce titre, le FC Barcelona ne fait pas exception, puisqu'il se trouve dans une situation comparable à celle de ses trois grands rivaux sportifs, le Real Madrid, l'Atlético de Madrid et Valencia. Chacun doit plus de 200 M€ ! Et le premier créancier n'est autre que l’État… notamment à cause des dettes fiscales impayées.
Au terme la dernière saison 2013-2014, le montant de la dette globale de tous les clubs de première et deuxième division atteignait 2,75 mrds €. Une ardoise qui pourrait mettre en faillite tout le football professionnel en Espagne si l'adage antique ne faisait encore autorité : panem et circenses.