
La France tente de rattraper son retard en éolien flottant (photo: DR)
FRANCE. Jean Castex a lancé, lundi 14 mars 2022, deux appels d'offres pour la construction de deux parcs éoliens flottants en mer Méditerranée. Depuis Port-la-Nouvelle (30 km au Sud de Narbonne), le Premier ministre français, accompagné par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a indiqué que les projets seront attribués en 2023 avec un horizon 2030 pour leur mise en service.
Après quatre mois de débat public (juillet à octobre 2021), mené par l’État et RTE, le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité, en association avec les Régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la consultation citoyenne sur ces dossiers s'est achevée en novembre 2021.
Le premier parc verra le jour à vingt-deux kilomètres de la commune de l'Aude et le second à la même distance de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), près de Marseille. Ce dernier site reste cependant encore à valider en fonction des résultats des dernières études environnementales toujours en cours. Si elles s'avéraient en défaveur du projet, une autre implantation est prévue au large du Roussillon, à vingt-quatre kilomètres des côtes.
Ces deux parcs accueilleront chacun, sur une superficie de 50 km², une vingtaine d'éoliennes d'une puissance de production pouvant atteindre les 250 mégawatts (MW), soit deux à trois fois plus puissantes que celles installées à terre. Leur capacité cumulée permettra d'alimenter en électricité un million de personnes. "Chaque parc pourra être étendu dans un deuxième temps pour atteindre 750 MW et couvrir 10% de la consommation des régions Occitanie et Paca", précise Jean Castex.
Deux sites pilotes de six éoliennes chacun, à seize kilomètres des côtes, verront le jour dès 2023 à Gruissan (piloté par le consortium d'entreprise Eolmed mené par Qair, producteur d'énergie renouvelables) et Leucate (Engie), deux communes situés près de Port-la Nouvelle.
Après quatre mois de débat public (juillet à octobre 2021), mené par l’État et RTE, le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité, en association avec les Régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la consultation citoyenne sur ces dossiers s'est achevée en novembre 2021.
Le premier parc verra le jour à vingt-deux kilomètres de la commune de l'Aude et le second à la même distance de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), près de Marseille. Ce dernier site reste cependant encore à valider en fonction des résultats des dernières études environnementales toujours en cours. Si elles s'avéraient en défaveur du projet, une autre implantation est prévue au large du Roussillon, à vingt-quatre kilomètres des côtes.
Ces deux parcs accueilleront chacun, sur une superficie de 50 km², une vingtaine d'éoliennes d'une puissance de production pouvant atteindre les 250 mégawatts (MW), soit deux à trois fois plus puissantes que celles installées à terre. Leur capacité cumulée permettra d'alimenter en électricité un million de personnes. "Chaque parc pourra être étendu dans un deuxième temps pour atteindre 750 MW et couvrir 10% de la consommation des régions Occitanie et Paca", précise Jean Castex.
Deux sites pilotes de six éoliennes chacun, à seize kilomètres des côtes, verront le jour dès 2023 à Gruissan (piloté par le consortium d'entreprise Eolmed mené par Qair, producteur d'énergie renouvelables) et Leucate (Engie), deux communes situés près de Port-la Nouvelle.
Aucun parc commercial d'éolien offshore en France
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Le gouvernement français avait déjà annoncé, en août 2021, la création d'un Observatoire national de l'éolien en mer qui bénéficie d'une enveloppe de 50 M€ sur trois ans. Ses travaux ont débuté en automne 2021 avec comme vocation de "nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique". Il permettra à la fois de "valoriser les connaissances existantes" et de "lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer".
Aujourd'hui, la France ne compte aucun parc commercial d'éoliennes flottantes. Il n'existe que des démonstrateurs ou des fermes pilotes. Un appel d'offres a cependant été lancé en 2021 pour un parc en Bretagne et sept projets se trouvent en cours. Un parc face à Saint-Nazaire, développé par le consortium EDF-Enbridge devrait ainsi commencer à produire en mai 2022.
Jean Castex envisage de "construire cinquante parcs éoliens en mer d'ici à 2050" d'une capacité totale de 40 GW pouvant assurer "20% de la consommation d'électricité en France", souligne le Premier ministre. L'objectif est d'attribuer 2 GW par an de projets à partir de 2025 pour faire de l'éolien offshore "la deuxième source d'électricité en France après le nucléaire", assure le chef du gouvernement français. "La filière s’engage à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des quinze prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50% sur les projets", indique un communiqué gouvernemental.
Aujourd'hui, la France ne compte aucun parc commercial d'éoliennes flottantes. Il n'existe que des démonstrateurs ou des fermes pilotes. Un appel d'offres a cependant été lancé en 2021 pour un parc en Bretagne et sept projets se trouvent en cours. Un parc face à Saint-Nazaire, développé par le consortium EDF-Enbridge devrait ainsi commencer à produire en mai 2022.
Jean Castex envisage de "construire cinquante parcs éoliens en mer d'ici à 2050" d'une capacité totale de 40 GW pouvant assurer "20% de la consommation d'électricité en France", souligne le Premier ministre. L'objectif est d'attribuer 2 GW par an de projets à partir de 2025 pour faire de l'éolien offshore "la deuxième source d'électricité en France après le nucléaire", assure le chef du gouvernement français. "La filière s’engage à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des quinze prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50% sur les projets", indique un communiqué gouvernemental.
Un soutien de 300 M€ à la filière de l'éolien flottant
Deux appels à manifestation d'intérêt pour "favoriser le développement d’infrastructures portuaires à même d’accueillir des activités industrielles liées à l’éolien flottant et la structuration de ces activités industrielles", comme l'indique un communiqué de Matignon, seront lancés dans le courant de ce mois.
Le premier à destination des ports visera le "développement des infrastructures portuaires métropolitaines permettant de répondre aux besoins de l'industrie de l'éolien flottant". Le second s'adressera aux industriels pour "faire émerger des projets d’équipements, de construction et d’assemblage. Des projets industriels d’usines ou de chantiers d’assemblage pourront ensuite être soutenus dès 2023". Ils le seront, à hauteur de 300 M€, dans le cadre du plan d'investissement France 2030 (doté de 34 mrds€) dont 8 mrds€ pour le secteur de l'énergie) présenté en octobre 2021 par le président français Emmanuel Macron, dans la continuité des Programmes d'investissement d'avenir (PIA).
Le premier parc éolien flottant en mer Méditerranée devrait être opérationnel en 2023 dans le Canal de Sicile, entre l'île italienne et la Tunisie, à trente-cinq kilomètres des côtes. Baptisé 7SeasMed et comprenant vingt-cinq turbines pour une puissance totale de 250MW, il est porté par la société danoise Copenhagen Offshore Partners (COP) avec le soutien du fonds Copenhagen Infrastructure Partners (CIP).
Le premier à destination des ports visera le "développement des infrastructures portuaires métropolitaines permettant de répondre aux besoins de l'industrie de l'éolien flottant". Le second s'adressera aux industriels pour "faire émerger des projets d’équipements, de construction et d’assemblage. Des projets industriels d’usines ou de chantiers d’assemblage pourront ensuite être soutenus dès 2023". Ils le seront, à hauteur de 300 M€, dans le cadre du plan d'investissement France 2030 (doté de 34 mrds€) dont 8 mrds€ pour le secteur de l'énergie) présenté en octobre 2021 par le président français Emmanuel Macron, dans la continuité des Programmes d'investissement d'avenir (PIA).
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