
Le maintien de l'activité de la cimenterie de Lafarge au coeur d'un racket (photo : Lafarge)
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SYRIE / FRANCE. Selon le quotidien français Le Monde, dans son édition datée de jeudi 21 septembre 2017, l'enquête judiciaire en cours prouve que le groupe cimentier Lafarge a bel et bien versé des pots-de-vins à des groupes terroristes en Syrie. Ces sommes, d'un montant d'environ 20 000 € par mois, ont permis d'assurer le maintien en activité de son usine de Jalabiya (87 km de Rakka).
Les informations recueillies permettent d'établir que le racket a commencé en septembre ou octobre 2012 avec de l'argent distribué à plusieurs milices armées puis s'est poursuivi à partir du 13 juin 2013 après la prise de contrôle de la région par l'Etat islamique qui percevait alors ces fonds.
Le 19 septembre 2014, Daech décide de s'emparer du site de Lafarge et le cimentier, devenu depuis franco-suisse sous le nom de Lafarge-Holcim, déserte alors les lieux.
Bruno Pescheux, Pdg de la filiale syrienne jusqu'en juin 2014, a reconnu les faits. Le Monde affirme que "la décision du leader mondial des matériaux de construction de rester en Syrie a reçu l'aval des autorités françaises, avec lesquelles le groupe était en relation régulière entre 2011 et 2014." Paris désirait conserver cette usine pour être présent dans le lourd chantier de reconstruction du pays dès la fin du conflit.
Les informations recueillies permettent d'établir que le racket a commencé en septembre ou octobre 2012 avec de l'argent distribué à plusieurs milices armées puis s'est poursuivi à partir du 13 juin 2013 après la prise de contrôle de la région par l'Etat islamique qui percevait alors ces fonds.
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Bruno Pescheux, Pdg de la filiale syrienne jusqu'en juin 2014, a reconnu les faits. Le Monde affirme que "la décision du leader mondial des matériaux de construction de rester en Syrie a reçu l'aval des autorités françaises, avec lesquelles le groupe était en relation régulière entre 2011 et 2014." Paris désirait conserver cette usine pour être présent dans le lourd chantier de reconstruction du pays dès la fin du conflit.